belle série suédoise "meurtres à Sandhamm

Les jeudis à 21 h sur Arté, il y a une nouvelle série suédoise appelée Meurtres à Sandhamm.
J'ai déjà vu les trois épisodes de la saison 1, je vous le recommande.



Sandhamn, une petite île de l'archipel de Stockholm, en plein été. Nora et ses deux enfants partent passer la journée à la plage. Mais en se baignant, Nora se heurte au cadavre d'un homme, pris dans des filets. S'est-il noyé ? A-t-il été assassiné ? Un inspecteur de Stockholm, Thomas Andreasson, est aussitôt dépêché sur les lieux. Nora le connaît bien puisqu'il s'agit d'un ancien camarade de lycée. Tandis que Thomas tente de déterminer si la noyade a été accidentelle ou pas, Nora se prend au jeu et tente de l'aider, en cachette de son mari Henrik. Elle s'en va trouver sa voisine et amie Signe, espérant qu'elle l'aidera...

Adaptée des best-sellers de Viveca Sten, cette série policière mettant en scène les enquêtes de l'inspecteur Thomas Andreasson sur la petite île de Sandhamn, au large de Stockholm, a dopé l'audience de la télévision suédoise. Ici, point de brume glaciale ni d'atmosphère crépusculaire. A rebours des autres fictions nordiques, son charme repose sur le décalage entre le décor paradisiaque de ce lieu de villégiature ensoleillé et la noirceur des crimes qui viennent l'endeuiller. Dans cette première saison — adaptation en trois épisodes du premier roman de la saga (1) —, un homme est retrouvé noyé dans un filet de pêche. Principal témoin de l'affaire, Nora Lunde, mère de famille et ex-camarade d'école de Thomas Andreasson, participe activement à l'enquête...

Comme souvent, le héros est un flic porteur d'une histoire douloureuse. Il va nouer une trouble complicité avec Nora, confrontée, elle, à de sérieux problèmes de couple. L'intrigue policière est prétexte à la peinture d'une petite communauté isolée, couvant ­jalousement ses secrets et ses drames intimes derrière ses jolis volets en bois. Le spectacle est distrayant, mais manque d'ampleur. Les différents registres — thriller, romance, étude de caractère — se superposent de manière un peu plaquée, schématique, impression renforcée par l'aspect trop lisse du héros. Et la description de cette vie insulaire en huis clos, où tous les personnages ne cessent de se croiser dans un ballet paranoïaque, finit par accumuler les coïncidences forcées et les facilités scénaristiques.

Perso j'aime bien, surtout pour les paysages !

https://www.arte.tv/fr/videos/050709-002-A/meurtres-a-sandhamn-saison-1-2-3/