Les discours plus extrêmes que jamais de Donald Trump peuvent-ils favoriser Kamala Harris ?

Pendant cette campgne 2024, Donald Trump tient des propos parfois extrêmes au sujet de changements profonds aux politiques économiques et sociales des États-Unis, avec des promesses controversées comme l'augmentation des taxes sur les produits chinois et la création de "villes de liberté" sur des terres fédérales.

Le candidat républicain à la présentielle américaine a fait monter d’un cran le discours anti-immigrés, en avertissant que des étrangers avec de "mauvais gènes" ont "envahi" le pays après avoir prétendu que des migrants haïtiens mangeaient des chats dans l’Ohio.

Lors d’un rassemblement en Arizona dimanche, Trump a suggéré sans fondement que si Harris était élue, "le pays tout entier serait transformé en camp de migrants". Deux jours plus tôt, dans le Colorado, il avait de nouveau juré de "lancer la plus grande opération d’expulsion de l’histoire des États-Unis", promettant : "Nous fermerons la frontière. Nous arrêterons l’invasion des clandestins dans notre pays. Nous défendrons notre territoire. Nous ne nous laisserons pas conquérir."

Des attaques et des propositions

L'ancien président a également menacé ce week-end de suspendre l'aide fédérale en cas de catastrophe à la Californie dirigée par les démocrates - alors même qu'il accuse à tort Harris et le président Joe Biden d'avoir fait de même dans les districts républicains touchés par l'ouragan. Trump a également déclaré que le groupe télévisuel CBS devrait perdre sa licence parce qu'il critique ses choix éditoriaux.

Donald Trump continue donc de marquer sa campagne de propositions drastiques, notamment une réduction de l'impôt sur les sociétés pour les entreprises produisant aux États-Unis et des mesures protectionnistes vis-à-vis de la Chine.

Parmi ses idées les plus remarquées, la mise en place de "villes de liberté", des villes nouvelles créées sur des terres fédérales, destinées à stimuler l'économie et à offrir aux jeunes familles un accès à la propriété.
Harris sous pression face à cette vision

Ces propositions ont placé Kamala Harris dans une situation délicate. Elle tente de contrer l'influence grandissante de Trump en soulignant que son retour au pouvoir pourrait menacer les valeurs démocratiques et les droits fondamentaux acquis sous les administrations précédentes.

Les démocrates craignent de plus en plus que l'euphorie suscitée par l'entrée de Harris dans la course (en juillet), ses meetings réussis et sa performance lors du débat du mois suivant ne se soient pas encore traduits par une avance décisive contre Trump.

Aucun leader ne se dégage pour l'instant clairement de la moyenne des derniers sondages nationaux. Les deux candidats restent au coude-à -coude.

Pour rappel, même si Harris était en tête des sondages nationaux, il est possible que, comme Hillary Clinton avant elle, elle puisse remporter le vote populaire mais ne soit pas élue au Collège électoral. C'est ainsi que fonctionne le système des grandes électeurs aux USA Une bataille électorale polarisante

Cette vision audacieuse de Trump polarise encore plus l'électorat américain, forçant Kamala Harris et son camp à répondre à des propositions qui, si elles sont mises en place, pourraient transformer fondamentalement la société américaine.

Le système électoral américain est tellement différent du nôtre, les codes du langage politique tant décalé par rapport aux nôtre que je n'ai aucune opinion sur la question.
J'entends seulement dire que Kamala Harris n'a rien dévoilé de son programme et que cela commence à paraître louche à certains électeurs...

Oui il est totalement différent, mais le monde entier espère que trump ne sera pas réélu et moi le premier, hormis quelques olibrius.. Sa place est en HP jusqu’à la fin de ses jours..

Copernic a écrit:Oui il est totalement différent, mais le monde entier espère que trump ne sera pas réélu et moi le premier, hormis quelques olibrius.. Sa place est en HP jusqu’à la fin de ses jours..

Ce n’est pas l'avis du monde entier, j’entends aussi que face à la Russie, la Chine et l’Iran c’est lui qui fera.

comme en Amérique, les avis sont divisés.