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Re: Anecdotes historiques
Savez vous que Napoléon 1er eut une maitresse importante dans un village voisin de celui de Girolet, en Slovénie, (à l'époque Autriche-Hongrie )? Je n'avais jamais entendu parler de cette histoire avant, mais Napoléon a été beaucoup présent dans ce pays et y a aussi instauré le Code Civil.
Elle s'appelait Kraus Emilia Victoria (1785-1845), devenue par adoption Emilie Mainoni.
Sa bonne éducation et son comportement vont faire d’Emilie Victoria une personne très sociable. Lorsque Napoléon occupe Vienne en 1805, Emilie Mainoni, que l’on décrivait alors comme une beauté de 20 ans, assiste à une réception au Palais de Schönbrunn, où elle est remarquée par l’empereur des Français ; c’est le début d’une affaire passionnée.
Elle va accompagner Napoléon pendant des années durant ses campagnes, habillée en homme (sous le pseudonyme de Page « Felix » ou d’Adjudant « Comte de Wolfsberg »), ce qui n’était pas difficile pour elle, en raison de sa silhouette élancée. Durant les courtes périodes de paix qui eurent lieu, elle habitait près de Paris, sans être autorisée à paraître à la cour, en particulier du temps de la première épouse de Napoléon, Joséphine, menant donc une double vie. En fait, elle vivait cachée aux Tuileries et seul un valet connaissait son identité.
Napoléon résida au palais de Schönbrunn en novembre 1809 durant la nouvelle occupation de l’Autriche. Mais de Varsovie, il avait fait venir une seconde maîtresse, la comtesse Maria Walewska (1786-1817).
Toutes deux ont donné naissance à deux fils illégitimes de l’empereur des Français, en mai 1810, à quatre jours d’intervalle, entrés chacun dans l’Histoire en tant que personnalités et morts également la même année, en 1868 !
C’est ainsi qu’Emilie Victoria Kraus donna naissance à Eugène, le futur Alexander Megerle von Möhlfeld (8 mai 1810 au château de Trianon – Versailles – 24 mai 1868) et Maria Walewska au comte Alexandre de Colonna-Walewski (4 mai 1810 à Varsovie ; mort le 27 octobre 1868).
Peu de temps avant, le 10 mars 1810, Napoléon avait épousé l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche (1791-1847), fille de l’empereur François Ier. Il fallait donc dissimuler ces deux affaires. Sur l’ordres de Napoléon, Eugène fut enlevé á sa mère, amené à Vienne, et, grâce à l’entremise de Mainoni, fut donné pour adoption à la famille de Johann Georg Megerle von Mühlfeld, qui n’avait pas d’enfant.
Durant ses années d’amante secrète de Napoléon, elle avait été constamment sous pression psychologique, obligée de nier son identité et de constamment se cacher et de ne pas être en mesure d’entrer en contact avec d’autres personnes.
Après l’échec de son mariage avec Schonauer, Emilie développa une puissante attraction pour les animaux. Sur les terres du Rauchenbichlerhof, elle organisa un zoo, avec des dizaines de chiens de toutes races, chevaux, ânes, singes, perroquets et oiseaux chanteurs exotiques, que les gens de Salzbourg nommèrent l’ »Arche Noé ». Au total, 160 personnes y séjournèrent.
Quelques manières étranges d’Emilie Victoria alimentèrent les rumeurs qui l’entouraient et lui donnèrent populairement le nom de « comtesse aux chiens ». Par exemple, les chiens mangeaient dans de la vaisselle en argent et, après leur mort, étaient ensevelis sous une pierre tombale dans le jardin..
..... Elle mourut dans la pauvreté...
Une plaque sur le mur de l’église au cimetière de Gnigl indique :
« En mémoire de la comtesse aux chiens Emilie Freiin von Wolfsberg, née Kraus, compagne de longue date de Napoléon Ier durant toutes les campagnes et son fidèle compagnon jusqu’à sa chute. »
Ici, c'est donc un résumé de l'article qui lui est consacré, si cela vous intéresse....
https://www.napoleon-histoire.com/kraus-emilia-victoria-1785-1845/
Quand même, il était quand même gonflé !!!!!
Elle s'appelait Kraus Emilia Victoria (1785-1845), devenue par adoption Emilie Mainoni.
Sa bonne éducation et son comportement vont faire d’Emilie Victoria une personne très sociable. Lorsque Napoléon occupe Vienne en 1805, Emilie Mainoni, que l’on décrivait alors comme une beauté de 20 ans, assiste à une réception au Palais de Schönbrunn, où elle est remarquée par l’empereur des Français ; c’est le début d’une affaire passionnée.
Elle va accompagner Napoléon pendant des années durant ses campagnes, habillée en homme (sous le pseudonyme de Page « Felix » ou d’Adjudant « Comte de Wolfsberg »), ce qui n’était pas difficile pour elle, en raison de sa silhouette élancée. Durant les courtes périodes de paix qui eurent lieu, elle habitait près de Paris, sans être autorisée à paraître à la cour, en particulier du temps de la première épouse de Napoléon, Joséphine, menant donc une double vie. En fait, elle vivait cachée aux Tuileries et seul un valet connaissait son identité.
Napoléon résida au palais de Schönbrunn en novembre 1809 durant la nouvelle occupation de l’Autriche. Mais de Varsovie, il avait fait venir une seconde maîtresse, la comtesse Maria Walewska (1786-1817).
Toutes deux ont donné naissance à deux fils illégitimes de l’empereur des Français, en mai 1810, à quatre jours d’intervalle, entrés chacun dans l’Histoire en tant que personnalités et morts également la même année, en 1868 !
C’est ainsi qu’Emilie Victoria Kraus donna naissance à Eugène, le futur Alexander Megerle von Möhlfeld (8 mai 1810 au château de Trianon – Versailles – 24 mai 1868) et Maria Walewska au comte Alexandre de Colonna-Walewski (4 mai 1810 à Varsovie ; mort le 27 octobre 1868).
Peu de temps avant, le 10 mars 1810, Napoléon avait épousé l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche (1791-1847), fille de l’empereur François Ier. Il fallait donc dissimuler ces deux affaires. Sur l’ordres de Napoléon, Eugène fut enlevé á sa mère, amené à Vienne, et, grâce à l’entremise de Mainoni, fut donné pour adoption à la famille de Johann Georg Megerle von Mühlfeld, qui n’avait pas d’enfant.
Durant ses années d’amante secrète de Napoléon, elle avait été constamment sous pression psychologique, obligée de nier son identité et de constamment se cacher et de ne pas être en mesure d’entrer en contact avec d’autres personnes.
Après l’échec de son mariage avec Schonauer, Emilie développa une puissante attraction pour les animaux. Sur les terres du Rauchenbichlerhof, elle organisa un zoo, avec des dizaines de chiens de toutes races, chevaux, ânes, singes, perroquets et oiseaux chanteurs exotiques, que les gens de Salzbourg nommèrent l’ »Arche Noé ». Au total, 160 personnes y séjournèrent.
Quelques manières étranges d’Emilie Victoria alimentèrent les rumeurs qui l’entouraient et lui donnèrent populairement le nom de « comtesse aux chiens ». Par exemple, les chiens mangeaient dans de la vaisselle en argent et, après leur mort, étaient ensevelis sous une pierre tombale dans le jardin..
..... Elle mourut dans la pauvreté...
Une plaque sur le mur de l’église au cimetière de Gnigl indique :
« En mémoire de la comtesse aux chiens Emilie Freiin von Wolfsberg, née Kraus, compagne de longue date de Napoléon Ier durant toutes les campagnes et son fidèle compagnon jusqu’à sa chute. »
Ici, c'est donc un résumé de l'article qui lui est consacré, si cela vous intéresse....
https://www.napoleon-histoire.com/kraus-emilia-victoria-1785-1845/
Quand même, il était quand même gonflé !!!!!
giroletteMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
En 1907, Duncan MacDougall, un médecin écossais, tente de prouver l’existence de l’âme. Peser une personne peu avant qu'elle meurt puis immédiatement après lui semble la bonne solution.
Pour ne pas fausser les résultats de ses balances, il se tourne vers 6 patients en phase terminale trop épuisés pour bouger.
Il enregistre l’heure du décès, le temps passé dans le lit, les changements de poids. Il prend aussi en compte les pertes de fluides (sueur, urine), et les gaz (oxygène, azote).
Mais certaines balances ne sont pas bien ajustées, des personnes opposées à son travail interfèrent pendant les expériences et l’un de ses patients décède alors que son lit n’est pas encore prêt. Malgré tout, l’un des patients semble avoir perdu du poids: 21,3g d'où la théorie connue.
Convaincu que les animaux n’ont pas d’âme, il poursuit ses expériences sur des chiens qui effectivement ne perdront pas un seul gramme.
Mais sa théorie est ignorée ou méprisée par de nombreux scientifiques dénonçant le manque de rigueur de ses expériences.
Pour Augustus P. Clarke, un autre médecin, au moment de la mort, les poumons cessent de refroidir le sang provoquant une augmentation de la température corporelle, ce qui fait transpirer la peau et expliquerait les 21,3 grammes manquants. Mais Mac Dougall riposte en disant que la circulation sanguine cesse au moment de la mort, la peau n'est donc pas chauffée par l’augmentation de la température.
Si cette théorie n’a aujourd’hui aucun fondement scientifique et n'a pas prouvé l’existence de l’âme, elle n'a pas non plus prouvé le contraire et continue de faire débat.
Pour ne pas fausser les résultats de ses balances, il se tourne vers 6 patients en phase terminale trop épuisés pour bouger.
Il enregistre l’heure du décès, le temps passé dans le lit, les changements de poids. Il prend aussi en compte les pertes de fluides (sueur, urine), et les gaz (oxygène, azote).
Mais certaines balances ne sont pas bien ajustées, des personnes opposées à son travail interfèrent pendant les expériences et l’un de ses patients décède alors que son lit n’est pas encore prêt. Malgré tout, l’un des patients semble avoir perdu du poids: 21,3g d'où la théorie connue.
Convaincu que les animaux n’ont pas d’âme, il poursuit ses expériences sur des chiens qui effectivement ne perdront pas un seul gramme.
Mais sa théorie est ignorée ou méprisée par de nombreux scientifiques dénonçant le manque de rigueur de ses expériences.
Pour Augustus P. Clarke, un autre médecin, au moment de la mort, les poumons cessent de refroidir le sang provoquant une augmentation de la température corporelle, ce qui fait transpirer la peau et expliquerait les 21,3 grammes manquants. Mais Mac Dougall riposte en disant que la circulation sanguine cesse au moment de la mort, la peau n'est donc pas chauffée par l’augmentation de la température.
Si cette théorie n’a aujourd’hui aucun fondement scientifique et n'a pas prouvé l’existence de l’âme, elle n'a pas non plus prouvé le contraire et continue de faire débat.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Toujours très intéressantes ce sont plus que des anecdotes qui sont là , ce sont de vrais moments "d'Histoire" ..Merci beaucoup !....
scoopyMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
girolette, la Walewska, je connaissais, la Kraus, pas du tout !!! Elle a vraiment été bien cachée !
Le poids de l'âme dépend peut-être du fait qu'elle peut être diabolique ou angélique ?
Le poids de l'âme dépend peut-être du fait qu'elle peut être diabolique ou angélique ?
DamkipikMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Les oubliés de l'ile St Paul
Mars 1930, un navire de la société « La Langouste française », propriété des Frères Bossière, armateurs du Havre, vient rechercher sur l'île St-Paul (Océan Indien) le personnel qui s'y trouvait depuis novembre pour effectuer une campagne de pêche à la langouste. Il ne laisse sur l'ile que 7 personnes dont une femme enceinte et son mari pour assurer la garde et la conservation du matériel pendant l'hiver. L'administrateur de la société, Alfred Caillé, leur promet l'envoi d'un bateau ravitailleur dans les 2 ou 3 mois.
Malheureusement Caillé ne le fait pas. Louise accouche d'une petite fille qu'elle appelle Paule comme l'île, mais cette dernière ne vit que 2 mois. Faute de vivres frais et par excès de consommation de conserves avariées, le personnel est atteint de scorbut et 3 en meurent. Un autre quitte l'île sur un canot par une mer démontée, on ne le revit jamais.
Quand 9 mois plus tard un bateau accoste enfin sur l'île, seuls 3 ont survécu, 2 hommes et la femme (son mari est mort).
Un procès est intenté par les victimes et leurs familles. En 1935, la société reconnue coupable et condamnée à verser des indemnités, fait appel. En 1937, le jugement est confirmé, mais à la suite de la mise en faillite de la société, les victimes ne recevront aucune indemnisation.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/lorient/85-ans-apres-les-oublies-de-saint-paul-auront-droit-un-hommage-officiel-720317.html
Mars 1930, un navire de la société « La Langouste française », propriété des Frères Bossière, armateurs du Havre, vient rechercher sur l'île St-Paul (Océan Indien) le personnel qui s'y trouvait depuis novembre pour effectuer une campagne de pêche à la langouste. Il ne laisse sur l'ile que 7 personnes dont une femme enceinte et son mari pour assurer la garde et la conservation du matériel pendant l'hiver. L'administrateur de la société, Alfred Caillé, leur promet l'envoi d'un bateau ravitailleur dans les 2 ou 3 mois.
Malheureusement Caillé ne le fait pas. Louise accouche d'une petite fille qu'elle appelle Paule comme l'île, mais cette dernière ne vit que 2 mois. Faute de vivres frais et par excès de consommation de conserves avariées, le personnel est atteint de scorbut et 3 en meurent. Un autre quitte l'île sur un canot par une mer démontée, on ne le revit jamais.
Quand 9 mois plus tard un bateau accoste enfin sur l'île, seuls 3 ont survécu, 2 hommes et la femme (son mari est mort).
Un procès est intenté par les victimes et leurs familles. En 1935, la société reconnue coupable et condamnée à verser des indemnités, fait appel. En 1937, le jugement est confirmé, mais à la suite de la mise en faillite de la société, les victimes ne recevront aucune indemnisation.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/lorient/85-ans-apres-les-oublies-de-saint-paul-auront-droit-un-hommage-officiel-720317.html
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Le patron de l'entreprise n'a jamais été inquiété ?
DamkipikMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
La société a été reconnue coupable mais je n'ai pas trouvé plus d'explications, ça remonte à longtemps.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
En ce qui concerne Emilia Kraus je n'en avais jamais entendu parler non plus, ni lu. J'en ai entendu parler dans son village, proche de celui où nous allons. Il y a beaucoup de traces de Napoléon là bas... où il a dormi, etc... Toutes ces petites histoires de l'Histoire sont très passionnantes !
giroletteMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
L'énigmatique braqueur du ciel
24 novembre 1971. Portland
Un homme se faisant appeler Dan Cooper prend un aller simple pour Seattle sur le vol 305 de la Northwest Orient Airlines. À bord, il boit, fume puis remet à une hôtesse une enveloppe. Pensant qu’il lui donne son numéro de téléphone, elle la glisse sans l'ouvrir dans sa poche. Cooper lui dit alors : "Mademoiselle, vous feriez mieux de regarder ce message. J’ai une bombe". Il lui montre une mallette contenant des fils et des bâtons rouges et exige 200 000 $ en billets de 20 et quatre parachutes.
Arrivé à Seattle, on lui remet discrètement ce qu'il a exigé et les 36 passagers (qui ne se sont doutés de rien) plus 2 membres d'équipage descendent. Ne reste que le pilote, le co-pilote, un mécanicien de bord et la chef de cabine. Direction Mexico. Cooper exige qu'on vole à moins 3000m et à une vitesse inférieure à 270kms/h. Le FBI met 2 avions de chasse à la poursuite de l'avion.
Cooper regroupe l'équipage dans le cockpit lui interdisant de sortir puis saute en parachute. À cause de la mauvaise visibilité, son plongeon n'est pas remarqué par les avions de chasse, mais une légère modification du centrage de l'appareil fait penser à l'équipage qu'il a eu lieu vers 20 h 11 au-dessus du sud-ouest de l'État de Washington.
Des recherches sont alors effectuées et des barrages mis en place sur les lieux supposés de son atterrissage. Un portrait robot est dressé. Plus de 800 suspects sont interrogés, mais tout cela ne mènera à rien.
En 1980, un garçon, qui campe avec sa famille, trouve, enterrés, 5 800 $ en coupures de 20. Bien que l'emplacement de la découverte se trouve à plusieurs kilomètres de la zone de saut présumée, ils proviennent bien de la rançon (certains billets de la rançon ayant été photocopiés). On ne trouvera rien de plus sur le terrain.
En 2016, les autorités américaines referment le dossier. Mais quelques temps plus tard, 3 scientifiques déclarent qu'ils ont découvert, sur la cravate que Cooper avait abandonnée avant de sauter, des traces de titanium pur, ce qui leur fait penser que Cooper travaillait peut-être dans l'aviation et même chez Boeing.
Malgré certains témoignages affirmant qu'un oncle ou un mari était le mystérieux Cooper, l'affaire reste irrésolue. Certains pensent même que Cooper n'aurait pas survécu à son saut.
24 novembre 1971. Portland
Un homme se faisant appeler Dan Cooper prend un aller simple pour Seattle sur le vol 305 de la Northwest Orient Airlines. À bord, il boit, fume puis remet à une hôtesse une enveloppe. Pensant qu’il lui donne son numéro de téléphone, elle la glisse sans l'ouvrir dans sa poche. Cooper lui dit alors : "Mademoiselle, vous feriez mieux de regarder ce message. J’ai une bombe". Il lui montre une mallette contenant des fils et des bâtons rouges et exige 200 000 $ en billets de 20 et quatre parachutes.
Arrivé à Seattle, on lui remet discrètement ce qu'il a exigé et les 36 passagers (qui ne se sont doutés de rien) plus 2 membres d'équipage descendent. Ne reste que le pilote, le co-pilote, un mécanicien de bord et la chef de cabine. Direction Mexico. Cooper exige qu'on vole à moins 3000m et à une vitesse inférieure à 270kms/h. Le FBI met 2 avions de chasse à la poursuite de l'avion.
Cooper regroupe l'équipage dans le cockpit lui interdisant de sortir puis saute en parachute. À cause de la mauvaise visibilité, son plongeon n'est pas remarqué par les avions de chasse, mais une légère modification du centrage de l'appareil fait penser à l'équipage qu'il a eu lieu vers 20 h 11 au-dessus du sud-ouest de l'État de Washington.
Des recherches sont alors effectuées et des barrages mis en place sur les lieux supposés de son atterrissage. Un portrait robot est dressé. Plus de 800 suspects sont interrogés, mais tout cela ne mènera à rien.
En 1980, un garçon, qui campe avec sa famille, trouve, enterrés, 5 800 $ en coupures de 20. Bien que l'emplacement de la découverte se trouve à plusieurs kilomètres de la zone de saut présumée, ils proviennent bien de la rançon (certains billets de la rançon ayant été photocopiés). On ne trouvera rien de plus sur le terrain.
En 2016, les autorités américaines referment le dossier. Mais quelques temps plus tard, 3 scientifiques déclarent qu'ils ont découvert, sur la cravate que Cooper avait abandonnée avant de sauter, des traces de titanium pur, ce qui leur fait penser que Cooper travaillait peut-être dans l'aviation et même chez Boeing.
Malgré certains témoignages affirmant qu'un oncle ou un mari était le mystérieux Cooper, l'affaire reste irrésolue. Certains pensent même que Cooper n'aurait pas survécu à son saut.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
La fenêtre à vin (buchetta del vino) Florence 17e siècle
De petites dimensions, ces ouvertures à hauteur d’homme servaient à écouler le vin directement du producteur au consommateur. Pendant la peste bubonique (1629-1633), elles permettaient aux commerçants de servir en toute sécurité.
Aucun échange de flacons n'était autorisé: de la fenêtre le client pouvait retirer le vin déjà embouteillé, ou remplir son propre flacon de l'extérieur grâce à un tube métallique alimenté par gravité à l'intérieur de la cave. L'argent était immédiatement désinfecté au vinaigre.
Puis d'autres produits, huile d'olive, farine, légumes, viande...ont été vendus par les mêmes fenêtres. Les familles bienveillantes ont également fourni de la nourriture et du vin gratuitement aux pauvres qui frappaient à leur porte.
Au fil du temps, elles tombèrent en désuétude. Elles ont souvent été scellées ou réutilisées plus tard par exemple comme passe-plat pour les cafés ou comme autel dédié à la Vierge.
En pleine épidémie de Covid-19, elles ont repris du service. Certains propriétaires d’échoppes historiques ont ré-ouvert les fenêtres pour servir des verres de vin, des sandwiches, des glaces ou des tasses de café.
De petites dimensions, ces ouvertures à hauteur d’homme servaient à écouler le vin directement du producteur au consommateur. Pendant la peste bubonique (1629-1633), elles permettaient aux commerçants de servir en toute sécurité.
Aucun échange de flacons n'était autorisé: de la fenêtre le client pouvait retirer le vin déjà embouteillé, ou remplir son propre flacon de l'extérieur grâce à un tube métallique alimenté par gravité à l'intérieur de la cave. L'argent était immédiatement désinfecté au vinaigre.
Puis d'autres produits, huile d'olive, farine, légumes, viande...ont été vendus par les mêmes fenêtres. Les familles bienveillantes ont également fourni de la nourriture et du vin gratuitement aux pauvres qui frappaient à leur porte.
Au fil du temps, elles tombèrent en désuétude. Elles ont souvent été scellées ou réutilisées plus tard par exemple comme passe-plat pour les cafés ou comme autel dédié à la Vierge.
En pleine épidémie de Covid-19, elles ont repris du service. Certains propriétaires d’échoppes historiques ont ré-ouvert les fenêtres pour servir des verres de vin, des sandwiches, des glaces ou des tasses de café.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Je suis toujours scotchée par toutes ces histoires. On en apprend des choses!! Tu es géniale Kikidi!!
Frimousse73Membre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
c'est surtout les personnages qui font tout le boulôt!
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
L’affaire de Glozel (Allier) qui divisa la France
Mars 1924, Émile Fradin 17 ans et son grand-père Claude labourent un champ quand l'une des vaches de l'attelage s'enfonce dans une fosse empierrée.
Vont apparaître alors tout un tas d'étranges objets: des pointes de flèches, des pierres taillées, des poteries, des ossements humains, des fragments de verre, des galets gravés, des "urnes à visage" ... et surtout des tablettes de céramique avec des inscriptions dans un alphabet inconnu.
La trouvaille s'ébruite dans la région. Antonin Morlet, médecin et archéologue à ses heures, entreprend les premières fouilles officielles à son compte dès 1925. Le chantier de fouille est rebaptisé le "Champ des morts".
Au printemps 1926, il publie « Nouvelle station néolithique » où il fait part de ses observations et de ses réflexions. S'en suit une vive polémique qui divise une partie de la communauté scientifique, passionne le grand public et connaît de nombreux épisodes judiciaires. Emile Fradin est soupçonné de contrefaçon et une perquisition est menée pour trouver un atelier de faussaire. Il y a les "glozéliens" et les "anti-glozéliens".
Progressivement, l’affaire va déserter l’actualité avec l'arrivée de la guerre.
En 1941, une nouvelle loi réglemente les fouilles archéologiques qui ne seront alors possible qu'avec l’aval des pouvoirs publics.
Au milieu des années 70, l’intérêt renait. De nouvelles analyses concluent à une datation très disparate des objets qui semble courir de la préhistoire à l’époque moderne! Ces résultats inattendus ne permettent pas d’éclaircir tous les mystères de Glozel.
En 1995, le Ministère de la Culture rend un rapport qui estime que le site date principalement de l'époque médiévale, tout en comptant de nombreux objets datant de l’âge du fer. Il conclut aussi que le site a été surchargé à une date indéterminée de contrefaçons dont les auteurs demeurent inconnus.
Si depuis l’affaire Glozel est sorti du domaine scientifique, elle est entrée sur le Net dans les milieux du paranormal, de l’ésotérisme ou du complotisme.
Le Musée de Glozel se trouve à environ 4 km du village de Ferrières.
Franck Ferrand à Europe 1 dans son émission "Au cœur de l'histoire" sur l'affaire:
https://www.youtube.com/watch?v=2VO1Ru3HXFc&ab_channel=Europe1
Mars 1924, Émile Fradin 17 ans et son grand-père Claude labourent un champ quand l'une des vaches de l'attelage s'enfonce dans une fosse empierrée.
Vont apparaître alors tout un tas d'étranges objets: des pointes de flèches, des pierres taillées, des poteries, des ossements humains, des fragments de verre, des galets gravés, des "urnes à visage" ... et surtout des tablettes de céramique avec des inscriptions dans un alphabet inconnu.
La trouvaille s'ébruite dans la région. Antonin Morlet, médecin et archéologue à ses heures, entreprend les premières fouilles officielles à son compte dès 1925. Le chantier de fouille est rebaptisé le "Champ des morts".
Au printemps 1926, il publie « Nouvelle station néolithique » où il fait part de ses observations et de ses réflexions. S'en suit une vive polémique qui divise une partie de la communauté scientifique, passionne le grand public et connaît de nombreux épisodes judiciaires. Emile Fradin est soupçonné de contrefaçon et une perquisition est menée pour trouver un atelier de faussaire. Il y a les "glozéliens" et les "anti-glozéliens".
Progressivement, l’affaire va déserter l’actualité avec l'arrivée de la guerre.
En 1941, une nouvelle loi réglemente les fouilles archéologiques qui ne seront alors possible qu'avec l’aval des pouvoirs publics.
Au milieu des années 70, l’intérêt renait. De nouvelles analyses concluent à une datation très disparate des objets qui semble courir de la préhistoire à l’époque moderne! Ces résultats inattendus ne permettent pas d’éclaircir tous les mystères de Glozel.
En 1995, le Ministère de la Culture rend un rapport qui estime que le site date principalement de l'époque médiévale, tout en comptant de nombreux objets datant de l’âge du fer. Il conclut aussi que le site a été surchargé à une date indéterminée de contrefaçons dont les auteurs demeurent inconnus.
Si depuis l’affaire Glozel est sorti du domaine scientifique, elle est entrée sur le Net dans les milieux du paranormal, de l’ésotérisme ou du complotisme.
Le Musée de Glozel se trouve à environ 4 km du village de Ferrières.
Franck Ferrand à Europe 1 dans son émission "Au cœur de l'histoire" sur l'affaire:
https://www.youtube.com/watch?v=2VO1Ru3HXFc&ab_channel=Europe1
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Le Poste zéro
Mi-Février 1923, un mystérieux poste émetteur parasite les ondes de la région parisienne. Il couvre parfois les émissions de la Tour Eiffel et de Radiola en diffusant des bruits, des imitations de cris d’animaux, des airs chantés. Il ne donne pas d’indicatif. La presse le nomme le poste zéro comme on appelait les stations d’écoute des conversations ennemies pendant la Grande Guerre.
Les émissions de ce pirate sont très curieuses. Par exemple un jour il parle pendant 20 mn, joue du piano pendant 5 mn, puis fait une conférence sur la navigation et termine par une fable.
Les PTT sont démunis car ils n'ont pas encore de camionnette goniométrique pour repérer le lieu d’origine des émissions. Tous les radio-amateurs sont sur le coup et les militaires sont mis à contribution.
On finit par conclure que le poste zéro ne peut se trouver qu’à Levallois, là où se trouvent les locaux de la Société Française Radioélectrique qui construit le matériel sous la marque Radiola.....et le coupable est enfin démasqué.
C'est un nommé Reginald Gouraud, un américain, qui après avoir travaillé comme ambulancier dans l’US Army pendant la Grande Guerre, était resté vivre en France. Honnête employé du laboratoire des essais, il n’avait pas d’autre moyen pour vérifier le fonctionnement de son poste que de procéder aux manipulations qui avaient provoqué émoi chez les auditeurs et défrayaient la chronique.
Cela ne l’empêcha pas de faire carrière et plus tard de contribuer aux inventions qui ont fait avancer la télévision.
Mi-Février 1923, un mystérieux poste émetteur parasite les ondes de la région parisienne. Il couvre parfois les émissions de la Tour Eiffel et de Radiola en diffusant des bruits, des imitations de cris d’animaux, des airs chantés. Il ne donne pas d’indicatif. La presse le nomme le poste zéro comme on appelait les stations d’écoute des conversations ennemies pendant la Grande Guerre.
Les émissions de ce pirate sont très curieuses. Par exemple un jour il parle pendant 20 mn, joue du piano pendant 5 mn, puis fait une conférence sur la navigation et termine par une fable.
Les PTT sont démunis car ils n'ont pas encore de camionnette goniométrique pour repérer le lieu d’origine des émissions. Tous les radio-amateurs sont sur le coup et les militaires sont mis à contribution.
On finit par conclure que le poste zéro ne peut se trouver qu’à Levallois, là où se trouvent les locaux de la Société Française Radioélectrique qui construit le matériel sous la marque Radiola.....et le coupable est enfin démasqué.
C'est un nommé Reginald Gouraud, un américain, qui après avoir travaillé comme ambulancier dans l’US Army pendant la Grande Guerre, était resté vivre en France. Honnête employé du laboratoire des essais, il n’avait pas d’autre moyen pour vérifier le fonctionnement de son poste que de procéder aux manipulations qui avaient provoqué émoi chez les auditeurs et défrayaient la chronique.
Cela ne l’empêcha pas de faire carrière et plus tard de contribuer aux inventions qui ont fait avancer la télévision.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
kikidi a écrit:c'est surtout les personnages qui font tout le boulôt!
Oui, OK bien d'accord mais toi tu les trouves ces anecdotes et tu as la volonté d'aller les chercher.
Frimousse73Membre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
J'aime bien les histoires qui sortent un peu de l'ordinaire et j'ai un peu "l'âme" d'une tête chercheuse et un côté "chasseuse de trésors" refoulée. Ce qui doit certainement expliquer quelque part que dans mes rêves récurrents, comme je l'ai dit dans un autre post, je découvre dans une maison, sensée être la mienne, des trucs que je ne connaissais pas
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Le piqueur de fesses
Entre juillet et décembre 1819 à Paris, ce sont environ 400 victimes, surtout des femmes, qui déclarent avoir été violemment piquées par un individu muni d'une canne ou d'un parapluie alors qu’elles se baladaient dans les rues les plus fréquentées de la capitale.
Les blessures sont souvent superficielles mais elles traumatisent les victimes qui ne comprennent pas l’objectif des attaques.
De nombreuses plaintes sont déposées. Le 3 décembre, la Préfecture de police prend alors la décision de publier les faits dans le journal "Le Moniteur universel" pour prévenir la population et retrouver le coupable.
Mais la publication décuple les peurs et amplifie le phénomène. Des rumeurs se propagent: il s’agirait d’un groupe de personnes, des victimes seraient mortes de leurs blessures, les piqûres seraient empoisonnées....
Certains en profitent: un pharmacien met en vente un baume anti-piqûre d’aiguille, un armurier vend un “préservatif contre la piqûre” sous la forme d’un protège-fesses en métal léger... Les chanteurs des rues vantent les exploits du "joli piqueur".
En janvier 1820, la brigade de sûreté de la police de Paris, dirigée par Vidocq, qui a utilisé des prostituées comme appâts, arrête en un garçon-tailleur de 35 ans, Auguste-Marie Bizeul. Il est reconnu par trois victimes. Le jeune homme est condamné à une forte amende et à 5 années de prison.
De nouvelles agressions seront signalées pourtant pendant encore plus d’un an, mais Bizeul purgera toute sa peine.
Alors, erreur judiciaire ou copycat?
Entre juillet et décembre 1819 à Paris, ce sont environ 400 victimes, surtout des femmes, qui déclarent avoir été violemment piquées par un individu muni d'une canne ou d'un parapluie alors qu’elles se baladaient dans les rues les plus fréquentées de la capitale.
Les blessures sont souvent superficielles mais elles traumatisent les victimes qui ne comprennent pas l’objectif des attaques.
De nombreuses plaintes sont déposées. Le 3 décembre, la Préfecture de police prend alors la décision de publier les faits dans le journal "Le Moniteur universel" pour prévenir la population et retrouver le coupable.
Mais la publication décuple les peurs et amplifie le phénomène. Des rumeurs se propagent: il s’agirait d’un groupe de personnes, des victimes seraient mortes de leurs blessures, les piqûres seraient empoisonnées....
Certains en profitent: un pharmacien met en vente un baume anti-piqûre d’aiguille, un armurier vend un “préservatif contre la piqûre” sous la forme d’un protège-fesses en métal léger... Les chanteurs des rues vantent les exploits du "joli piqueur".
En janvier 1820, la brigade de sûreté de la police de Paris, dirigée par Vidocq, qui a utilisé des prostituées comme appâts, arrête en un garçon-tailleur de 35 ans, Auguste-Marie Bizeul. Il est reconnu par trois victimes. Le jeune homme est condamné à une forte amende et à 5 années de prison.
De nouvelles agressions seront signalées pourtant pendant encore plus d’un an, mais Bizeul purgera toute sa peine.
Alors, erreur judiciaire ou copycat?
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Il y a toujours eu de ces histoires !!!
Pas étonnant qu'à l'heure d'Internet et des réseaux sociaux tout prenne une ampleur disproportionnée !!!
Pas étonnant qu'à l'heure d'Internet et des réseaux sociaux tout prenne une ampleur disproportionnée !!!
DamkipikMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Octobre 1918. Forêt de l’Argonne (Ardennes, Marne, Meuse)
Le Major Charles Whittlesey et 550 hommes de la 77e division d’infanterie américaine forme le "Lost Battalion". Cernés par les allemands, sans nourriture ni munitions, ils subissent en plus les tirs des troupes alliées qui ne savent pas qu'ils sont là.
Whittlesey envoie alors des messages de détresse par l'intermédiaire de pigeons. Ses 2 premiers pigeons sont abattus. Le 3e pigeon, "Cher Ami", est alors envoyé, le 4 octobre avec le message: « Nous sommes le long de la route parallèle au 276.4. Notre propre artillerie fait un tir de barrage sur nous. Pour l’amour du ciel, arrêtez!".
Mais les Allemands l’aperçoivent et ouvrent le feu. "Cher ami" est touché à la poitrine et à un œil, une de ses pattes ne tient plus que par un tendon. Il tombe au sol, mais contre toute attente, il reprend son vol. Il parvient à regagner le QG de la division, soit 40 kms en 25 minutes et sauve ainsi la vie des 194 hommes encore indemnes.
"Cher Ami" devient un héros. On le soigne, on lui fait une prothèse en bois pour remplacer la patte qu'on a pas pu sauver. Rapatrié aux États-Unis par bateau, le général John J. Pershing assiste personnellement à son départ de France.
De retour aux États-Unis, il est décoré de la Croix de guerre avec palme. Il meurt en juin 1919 des suites de ses blessures.
Son corps empaillé fait partie de la collection du Smithsonian Institution (institution de recherche scientifique) à Washington DC.
Le Major Charles Whittlesey et 550 hommes de la 77e division d’infanterie américaine forme le "Lost Battalion". Cernés par les allemands, sans nourriture ni munitions, ils subissent en plus les tirs des troupes alliées qui ne savent pas qu'ils sont là.
Whittlesey envoie alors des messages de détresse par l'intermédiaire de pigeons. Ses 2 premiers pigeons sont abattus. Le 3e pigeon, "Cher Ami", est alors envoyé, le 4 octobre avec le message: « Nous sommes le long de la route parallèle au 276.4. Notre propre artillerie fait un tir de barrage sur nous. Pour l’amour du ciel, arrêtez!".
Mais les Allemands l’aperçoivent et ouvrent le feu. "Cher ami" est touché à la poitrine et à un œil, une de ses pattes ne tient plus que par un tendon. Il tombe au sol, mais contre toute attente, il reprend son vol. Il parvient à regagner le QG de la division, soit 40 kms en 25 minutes et sauve ainsi la vie des 194 hommes encore indemnes.
"Cher Ami" devient un héros. On le soigne, on lui fait une prothèse en bois pour remplacer la patte qu'on a pas pu sauver. Rapatrié aux États-Unis par bateau, le général John J. Pershing assiste personnellement à son départ de France.
De retour aux États-Unis, il est décoré de la Croix de guerre avec palme. Il meurt en juin 1919 des suites de ses blessures.
Son corps empaillé fait partie de la collection du Smithsonian Institution (institution de recherche scientifique) à Washington DC.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Impressionnant ! Un pigeon avec le sens du devoir et du sacrifice...
DamkipikMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
Pas mal de chiens ont aussi été récompensés dans la même période
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes historiques
L'affaire des Galapagos
1932. Friedrich Ritter (dentiste) et Dore Strauch Koerwin (une patiente) quittent leur conjoint respectif et l'Allemagne pour s’installer tous les 2 sur une île inhabitée des Galapagos: Floreana. Prônant le retour à la nature, ils y vivent nus, se nourrissent de leurs plantations (ils sont végétariens) et incitent d’autres aventuriers à les rejoindre.
Ce que vont faire Heinz Wittmer, sa femme Margret, enceinte, et leur fils Harry. Mais eux bâtissent leur maison, élèvent des animaux, plantent de quoi survivre et travaillent dur pour réussir leur installation.
Chacun vit de son côté. La visite d’expéditions scientifiques leur donnent des nouvelles et leur laissent conserves et outils.
Fin 1932, débarquent une femme excentrique portée sur le sexe et autoproclamée "Baronne Eloise Bosquet de Wagner Wehrhorn", ainsi que ses 2 amants (Lorenz et Philippson) et un accompagnateur équatorien qui ne restera qu’un mois.
La "Baronne" veut construire un palace pour milliardaires en quête de robinsonnades et de polissonneries "l’Hacienda Paraiso". Elle en fait la promotion via des bateaux de passage et des curieux arrivent. Mais l’Hacienda n'est faite que de bric et de broc.
Au fil du temps, Ritter ne supporte plus les excentricités de sa voisine qui veut faire de Floreana un lieu de passage à la mode. L’ambiance se détériore aussi entre les 2 amants qui se disputent les faveurs de leur baronne.
Un jour, Lorenz arrive affolé chez ses voisins: la baronne et Philippson ont soit disant embarqué secrètement sur un yacht américain en partance pour Tahiti. Personne n'y croit. D'ailleurs, on n’entendra plus jamais parler de la baronne et de son amant où que ce soit!
Plus tard, un pêcheur accepte d'amener à San Cristobal Lorenz qui est pressé de quitter l'ile. Mais 4 mois après leur départ, ils sont retrouvés momifiés, visiblement morts de soif, sur une plage pourtant loin de la route logique qu'ils devaient prendre.
Puis c'est au tour de Ritter qui décède brutalement, victime du botulisme selon les dires de sa compagne. Elle quittera aussi l'ile plus tard et à son retour fera le récit de son aventure.
Au final, pour une île avec 9 habitants: 2 disparus (tués par Lorenz?), 2 morts mystérieuses sur une plage, 1 mort empoisonné (par une compagne lassée de cette vie et de son mari parait-il tyrannique?).
Les Wittmer, qui en savaient certainement plus qu’ils en ont dit, sont les seuls à être restés sur place et à avoir fait souche. La famille travaille aujourd’hui dans le tourisme sur Floreana.
Cette histoire a été adaptée par Georges Simenon dans son roman "Ceux de la soif" paru en 1938.
1932. Friedrich Ritter (dentiste) et Dore Strauch Koerwin (une patiente) quittent leur conjoint respectif et l'Allemagne pour s’installer tous les 2 sur une île inhabitée des Galapagos: Floreana. Prônant le retour à la nature, ils y vivent nus, se nourrissent de leurs plantations (ils sont végétariens) et incitent d’autres aventuriers à les rejoindre.
Ce que vont faire Heinz Wittmer, sa femme Margret, enceinte, et leur fils Harry. Mais eux bâtissent leur maison, élèvent des animaux, plantent de quoi survivre et travaillent dur pour réussir leur installation.
Chacun vit de son côté. La visite d’expéditions scientifiques leur donnent des nouvelles et leur laissent conserves et outils.
Fin 1932, débarquent une femme excentrique portée sur le sexe et autoproclamée "Baronne Eloise Bosquet de Wagner Wehrhorn", ainsi que ses 2 amants (Lorenz et Philippson) et un accompagnateur équatorien qui ne restera qu’un mois.
La "Baronne" veut construire un palace pour milliardaires en quête de robinsonnades et de polissonneries "l’Hacienda Paraiso". Elle en fait la promotion via des bateaux de passage et des curieux arrivent. Mais l’Hacienda n'est faite que de bric et de broc.
Au fil du temps, Ritter ne supporte plus les excentricités de sa voisine qui veut faire de Floreana un lieu de passage à la mode. L’ambiance se détériore aussi entre les 2 amants qui se disputent les faveurs de leur baronne.
Un jour, Lorenz arrive affolé chez ses voisins: la baronne et Philippson ont soit disant embarqué secrètement sur un yacht américain en partance pour Tahiti. Personne n'y croit. D'ailleurs, on n’entendra plus jamais parler de la baronne et de son amant où que ce soit!
Plus tard, un pêcheur accepte d'amener à San Cristobal Lorenz qui est pressé de quitter l'ile. Mais 4 mois après leur départ, ils sont retrouvés momifiés, visiblement morts de soif, sur une plage pourtant loin de la route logique qu'ils devaient prendre.
Puis c'est au tour de Ritter qui décède brutalement, victime du botulisme selon les dires de sa compagne. Elle quittera aussi l'ile plus tard et à son retour fera le récit de son aventure.
Au final, pour une île avec 9 habitants: 2 disparus (tués par Lorenz?), 2 morts mystérieuses sur une plage, 1 mort empoisonné (par une compagne lassée de cette vie et de son mari parait-il tyrannique?).
Les Wittmer, qui en savaient certainement plus qu’ils en ont dit, sont les seuls à être restés sur place et à avoir fait souche. La famille travaille aujourd’hui dans le tourisme sur Floreana.
Cette histoire a été adaptée par Georges Simenon dans son roman "Ceux de la soif" paru en 1938.
kikidiMembre de BREZOLAND
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