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Anecdotes de films
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Anecdotes de films
La traversée de Paris (1956) de Claude Autant-Lara inspiré d'une nouvelle de Marcel Aymé
Claude Autant-Lara avait choisi Bernard Blier pour le rôle de Martin, mais celui-ci avait grossi et ressemblait plutôt à un bourgeois cossu, si bien qu’il choisit Bourvil.
Mais Marcel Aymé ne voulait pas de Bourvil. Il avait détesté son interprétation dans "Le passe muraille" adapté d’une autre de ses nouvelles. Autant-Lara dut diminuer son budget de plus de 50 %, renonçant ainsi à la couleur, pour obtenir toute liberté quant à la distribution. Marcel Aymé reconnut par la suite son erreur concernant Bourvil et désigna le long métrage comme la meilleure adaptation jamais faite de son œuvre.
Gabin accepta le rôle de Grandgil car il était très intéressé à l’idée de travailler avec Bourvil. Une attention qui toucha Bourvil.
Claude Autant-Lara avait choisi Bernard Blier pour le rôle de Martin, mais celui-ci avait grossi et ressemblait plutôt à un bourgeois cossu, si bien qu’il choisit Bourvil.
Mais Marcel Aymé ne voulait pas de Bourvil. Il avait détesté son interprétation dans "Le passe muraille" adapté d’une autre de ses nouvelles. Autant-Lara dut diminuer son budget de plus de 50 %, renonçant ainsi à la couleur, pour obtenir toute liberté quant à la distribution. Marcel Aymé reconnut par la suite son erreur concernant Bourvil et désigna le long métrage comme la meilleure adaptation jamais faite de son œuvre.
Gabin accepta le rôle de Grandgil car il était très intéressé à l’idée de travailler avec Bourvil. Une attention qui toucha Bourvil.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
Merci pour cette anecdote sympa. j'aimerais en connaître plus sur des tas de films. jJadore savoir ce qu'il se passe avant,pendant le tournage.
Frimousse73Membre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
J'aime beaucoup savoir ce qui se passe en coulisse en politique, économie, relations internationales etc... mais en matière d'art, 7eme ou pas, je préfère m'arrêter au produit fini.
Quand on sait à quel point certains artistes de talent ont pu se montrer des hommes moches, il est très difficile ensuite d'apprécier objectivement leur œuvre...
Quand on sait à quel point certains artistes de talent ont pu se montrer des hommes moches, il est très difficile ensuite d'apprécier objectivement leur œuvre...
DamkipikMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
C'est certain l'artiste et l'homme ça peut faire 2.
Les vieux de la vieille réalisé par Gilles Grangier en 1960 : c'est un film que j'adore
La majeure partie des scènes a été tournées dans le village d'Apremont en Vendée, devenu pendant quatre mois "Tioune".
Noël-Noël a laissé au village le souvenir de quelqu'un de discret, sobre, très fin et impeccable dans son comportement. Particulièrement sympathique, Pierre Fresnay était proche des villageois et se faisait appeler par son prénom. Jean Gabin était le bourru, mais gentil quand même et très bon vivant.
Jean Gabin est le plus jeune de la bande à l’époque avec 56 ans tandis que Noël-Noël en avait 62 ans et Fresnay 63 ans, ce fut d'ailleurs son dernier film.
Lorsque Baptiste, Jean Marie et Blaise se disputent dans la grange parmi les bottes de foin, on voit très nettement un membre de la réalisation accroupi à gauche sur l'écran.
Les vieux de la vieille réalisé par Gilles Grangier en 1960 : c'est un film que j'adore
La majeure partie des scènes a été tournées dans le village d'Apremont en Vendée, devenu pendant quatre mois "Tioune".
Noël-Noël a laissé au village le souvenir de quelqu'un de discret, sobre, très fin et impeccable dans son comportement. Particulièrement sympathique, Pierre Fresnay était proche des villageois et se faisait appeler par son prénom. Jean Gabin était le bourru, mais gentil quand même et très bon vivant.
Jean Gabin est le plus jeune de la bande à l’époque avec 56 ans tandis que Noël-Noël en avait 62 ans et Fresnay 63 ans, ce fut d'ailleurs son dernier film.
Lorsque Baptiste, Jean Marie et Blaise se disputent dans la grange parmi les bottes de foin, on voit très nettement un membre de la réalisation accroupi à gauche sur l'écran.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
Le petit monde de Don Camillo (1952) de Julien Duvivier, tiré d'un roman de Giovannino Guareschi
Voilà un film, et ses suites, qui à chaque fois que je le visionne, me ramène direct dans mon enfance. J'aime beaucoup la relation entre Don Camillo et Peppone faite à la fois de rivalité et d'amitié, et surtout la façon que ce curé atypique a de parler avec le Christ.
C’est Gino Cervi qui devait jouer le rôle du curé et Giovannino Guareschi lui-même celui de Peppone. Mais suite à des essais peu concluants, l’auteur ne sera pas retenu. Duvivier proposa ensuite le rôle du prêtre à Jacques Morel mais celui-ci était sous contrat avec Sacha Guitry qui refusait de le libérer. Gino Cervi assuma finalement le rôle de Peppone et Fernandel celui du curé.
Dans les 3 premiers films, l'intérieur de l'église n'est pas à Brescello, mais a été reconstitué à Cinecittà, un complexe de studios cinématographiques italien situé à Rome.
La voix de Jésus est assurée par Jean Debucourt, grande figure de la Comédie française. Orson Wells s’en chargera dans la version américaine.
Le Don Camillo créé par Guareschi est issu d'un personnage bien réel: Don Camillo Valota (1912-1998).
En 1970, un sixième volet "Don Camillo et les contestataires", débute sous la direction de Christian-Jaque. Mais les prises de vue sont suspendues en raison de l'état de santé de Fernandel. La production décide alors de terminer le film sans attendre le retour de sa vedette. Christian-Jaque et Gino Cervi, pour qui un Don camillo sans Fernandel n'a pas de raison d'être, quittent le projet. Le film sortira en 1972, achevé par le réalisateur Mario Camerini avec Gastone Moschin en Don Camillo et Lionel Stander en Peppone.
Dans le village de Brescello, les principaux lieux des films de la série ont quasiment gardé le même aspect. Aujourd’hui, tout est estampillé « Don Camillo » ou « Peppone »: cafés, hôtels, glaciers ...
Fernandel raconta que pendant une pause sur "Le retour de Don Camillo", il alla faire un petit tour dans les alentours du tournage. Une petite fille de 7/8 ans qui tenait une poupée s'avança vers lui. Elle se mit alors à genoux devant lui et lui demanda de la bénir. Il lui dit bien sûr qu'il n'était pas un vrai curé mais un curé pour rire, un curé de cinéma. Elle lui tendit alors sa poupée en lui disant : "Alors bénissez ma petite fille". Fernandel lui répéta qu'il n'était pas un curé pour de vrai. Ce à quoi elle répondit: "Mais elle non plus c’est pas une petite fille pour de vrai !"
Voilà un film, et ses suites, qui à chaque fois que je le visionne, me ramène direct dans mon enfance. J'aime beaucoup la relation entre Don Camillo et Peppone faite à la fois de rivalité et d'amitié, et surtout la façon que ce curé atypique a de parler avec le Christ.
C’est Gino Cervi qui devait jouer le rôle du curé et Giovannino Guareschi lui-même celui de Peppone. Mais suite à des essais peu concluants, l’auteur ne sera pas retenu. Duvivier proposa ensuite le rôle du prêtre à Jacques Morel mais celui-ci était sous contrat avec Sacha Guitry qui refusait de le libérer. Gino Cervi assuma finalement le rôle de Peppone et Fernandel celui du curé.
Dans les 3 premiers films, l'intérieur de l'église n'est pas à Brescello, mais a été reconstitué à Cinecittà, un complexe de studios cinématographiques italien situé à Rome.
La voix de Jésus est assurée par Jean Debucourt, grande figure de la Comédie française. Orson Wells s’en chargera dans la version américaine.
Le Don Camillo créé par Guareschi est issu d'un personnage bien réel: Don Camillo Valota (1912-1998).
En 1970, un sixième volet "Don Camillo et les contestataires", débute sous la direction de Christian-Jaque. Mais les prises de vue sont suspendues en raison de l'état de santé de Fernandel. La production décide alors de terminer le film sans attendre le retour de sa vedette. Christian-Jaque et Gino Cervi, pour qui un Don camillo sans Fernandel n'a pas de raison d'être, quittent le projet. Le film sortira en 1972, achevé par le réalisateur Mario Camerini avec Gastone Moschin en Don Camillo et Lionel Stander en Peppone.
Dans le village de Brescello, les principaux lieux des films de la série ont quasiment gardé le même aspect. Aujourd’hui, tout est estampillé « Don Camillo » ou « Peppone »: cafés, hôtels, glaciers ...
Fernandel raconta que pendant une pause sur "Le retour de Don Camillo", il alla faire un petit tour dans les alentours du tournage. Une petite fille de 7/8 ans qui tenait une poupée s'avança vers lui. Elle se mit alors à genoux devant lui et lui demanda de la bénir. Il lui dit bien sûr qu'il n'était pas un vrai curé mais un curé pour rire, un curé de cinéma. Elle lui tendit alors sa poupée en lui disant : "Alors bénissez ma petite fille". Fernandel lui répéta qu'il n'était pas un curé pour de vrai. Ce à quoi elle répondit: "Mais elle non plus c’est pas une petite fille pour de vrai !"
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
Ne nous fâchons pas (1966) réalisé par Georges Lautner
Lino Ventura tourna le film un peu contre son gré. Les scénaristes avaient refusé de faire de son personnage un macho rigide à la John Wayne.
L'acteur entra également en conflit avec Georges Lautner à propos de certaines scènes qui lui déplaisaient. Michel Audiard dut d'ailleurs descendre sur la Côte d'Azur pour remanier quelques séquences à sa demande.
Pointilleux sur le scénario, il exigea aussi que son personnage ne soit pas un salaud et qu'il n'ait à tourner aucune scène de baiser ou en tenue légère.
Le film a été inspiré par un authentique incident survenu à Lino Ventura. Lui et son épouse se rendaient à un diner avec Michel Audiard et sa femme. Sur le chemin, deux automobilistes se disputaient une place de parking, une bagarre s'ensuivit et Lino Ventura tenta de séparer les 2 hommes. Mais ceux ci se retournèrent contre lui. Ventura, ancien catcheur, finit par se rebiffer et les corrigea.
Michel Audiard, qui n'était pas intervenu, eut l'idée d'en faire le point de départ d'un film en reprenant le slogan de la Sécurité Routière à l'époque, qui prônait la conduite citoyenne et le calme au volant : "Ne nous fâchons pas".
La scène d'introduction du film découle de cette anecdote et l'acteur Serge Sauvion, qui y incarne le commissaire de police interrogeant Lino Ventura dans la pharmacie, n'est autre que le doubleur français de Peter Falk dans Columbo.
Pour la scène du pont, la production profita de la destruction, par le service du Génie, du vieux viaduc de Malvan, vestige de la ligne de chemin de fer Nice-Digne situé à proximité de Grasse.
Lino Ventura tourna le film un peu contre son gré. Les scénaristes avaient refusé de faire de son personnage un macho rigide à la John Wayne.
L'acteur entra également en conflit avec Georges Lautner à propos de certaines scènes qui lui déplaisaient. Michel Audiard dut d'ailleurs descendre sur la Côte d'Azur pour remanier quelques séquences à sa demande.
Pointilleux sur le scénario, il exigea aussi que son personnage ne soit pas un salaud et qu'il n'ait à tourner aucune scène de baiser ou en tenue légère.
Le film a été inspiré par un authentique incident survenu à Lino Ventura. Lui et son épouse se rendaient à un diner avec Michel Audiard et sa femme. Sur le chemin, deux automobilistes se disputaient une place de parking, une bagarre s'ensuivit et Lino Ventura tenta de séparer les 2 hommes. Mais ceux ci se retournèrent contre lui. Ventura, ancien catcheur, finit par se rebiffer et les corrigea.
Michel Audiard, qui n'était pas intervenu, eut l'idée d'en faire le point de départ d'un film en reprenant le slogan de la Sécurité Routière à l'époque, qui prônait la conduite citoyenne et le calme au volant : "Ne nous fâchons pas".
La scène d'introduction du film découle de cette anecdote et l'acteur Serge Sauvion, qui y incarne le commissaire de police interrogeant Lino Ventura dans la pharmacie, n'est autre que le doubleur français de Peter Falk dans Columbo.
Pour la scène du pont, la production profita de la destruction, par le service du Génie, du vieux viaduc de Malvan, vestige de la ligne de chemin de fer Nice-Digne situé à proximité de Grasse.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
Les rois du sport (1937) de Pierre Colombier
J'aime beaucoup ce film, comme pratiquement tous les films de Fernandel ou de Raimu d'ailleurs! Malheureusement je n'ai pas trouvé grand chose côté anecdotes à son sujet. La séquence à la 27e minute (à propos des Don Juan et de leur sex appeal) bien que vue et revue, nous fait mourir de rire à chaque fois mon mari et moi.
On peut le voir sur Youtube en noir et blanc mais la qualité n'est vraiment pas bonne. Pour ceux qui aimeraient le voir ou le revoir, il est aussi en couleurs et en meilleure qualité, toujours sur Youtube, à cette adresse:
https://www.youtube.com/watch?v=ljgfMFrdO1A&ab_channel=Jean-MarieTerrasse
La scène du match de football est tourné au Stade de l'Huveaune avec l'Olympique de Marseille alors champion de France.
Françoise Giroud (créditée dans le générique sous le nom de France Gourdji) qui fut première assistante a écrit : "Dans une production de cauchemar, il fallait manœuvrer cent cinquante figurants ; Pierre Colombier était ivre du matin au soir; Raimu et Fernandel exigeaient d'entrer simultanément sur le plateau : pas question que l'un des deux attende l'autre, fût-ce d'une fraction de seconde... J'en ai bavé....."
J'aime beaucoup ce film, comme pratiquement tous les films de Fernandel ou de Raimu d'ailleurs! Malheureusement je n'ai pas trouvé grand chose côté anecdotes à son sujet. La séquence à la 27e minute (à propos des Don Juan et de leur sex appeal) bien que vue et revue, nous fait mourir de rire à chaque fois mon mari et moi.
On peut le voir sur Youtube en noir et blanc mais la qualité n'est vraiment pas bonne. Pour ceux qui aimeraient le voir ou le revoir, il est aussi en couleurs et en meilleure qualité, toujours sur Youtube, à cette adresse:
https://www.youtube.com/watch?v=ljgfMFrdO1A&ab_channel=Jean-MarieTerrasse
La scène du match de football est tourné au Stade de l'Huveaune avec l'Olympique de Marseille alors champion de France.
Françoise Giroud (créditée dans le générique sous le nom de France Gourdji) qui fut première assistante a écrit : "Dans une production de cauchemar, il fallait manœuvrer cent cinquante figurants ; Pierre Colombier était ivre du matin au soir; Raimu et Fernandel exigeaient d'entrer simultanément sur le plateau : pas question que l'un des deux attende l'autre, fût-ce d'une fraction de seconde... J'en ai bavé....."
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
La Folie des grandeurs (1971) réalisé par Gérard Oury
Bourvil devait jouer Blaze, mais après sa mort en 1970, sur suggestion de Simone Signoret, Oury distribua le rôle à Yves Montand. Les scénaristes réécrivirent donc le rôle en fonction de la différence de personnalité des deux acteurs.
À l'origine, le film devait s'intituler "Les Sombres Héros". Avec l'arrivée d'Yves Montand, deux titres furent envisagés : "Les Grands d'Espagne" ou "La Folie des grandeurs".
Le tournage se déroula principalement en Espagne, à Almeria. Montand, farouche ennemi du franquisme, refusa de s'y rendre. Il finit par céder, Oury, lui promettant une franche rigolade.
De Funès et Montand s'entendent très bien. Ils ont tous deux besoin de beaucoup de prises pour être bons, ce qui les fait travailler au même rythme. Ayant des opinions politiques opposées, ils évitent le sujet. Patrick de Funès, fils de Louis, expliqua que Montand était obnubilé par une rhétorique socialo-communiste hermétique au commun des mortels. " Le pire, c'est qu'il est sincère, il y croit à ses histoires disait mon père. C'est vraiment casse-bonbons".
Les scènes dans le désert furent fortement perturbé par le climat de la région: une pluie torrentielle s'abattit durant plusieurs jours, puis de l'herbe se mit à pousser, à la grande stupéfaction des locaux eux-mêmes. La production engagea donc les habitants des alentours pour désherber le désert.
Don Jaime de Mora y Aragón, l'acteur qui incarne Priego l'un des grands d'Espagne, est lui-même noble, il est le fils du marquis de Casa Riera et le frère de la reine des Belges, Fabiola.
Concernant la scène où il court après le carrosse qui va perdre son or, Montand dira : "Physiquement, tu peux être vraisemblable en tant que valet, mais tu te rends compte que tu ne bouges plus comme tu crois. Tu ne bouges plus à cinquante ans comme à trente-cinq, je m'en suis rendu compte tout de suite.....Le personnage aurait dû "voler" et là je suis lourdaud."
Alice Sapritch réalise elle-même le strip-tease grâce aux leçons de Sophia Palladium du Crazy Horse Saloon. Mais elle n'arrive pas à exécuter un des mouvements: un "petit coup de cul donné vers l'arrière" et c'est donc Sophia Palladium qui tournera en gros plan ce moment. Alice Sapritch démentira toujours avoir été doublée pour cette scène.
La partie de colin-maillard entre la reine et ses courtisanes, selon le régisseur Jean Pieuchot, fut difficile pour Karin Schubert qui jouait la reine: "Gérard Oury a rapidement eu des intentions à son égard mais elle est restée indifférente. Gérard lui a fait un peu payer cette histoire en étant parfois assez méchant avec elle". Malgré sa prestation remarquée, l’actrice allemande n’a pas réussi à percer dans le cinéma "classique" et a été contrainte de tourner dans des films érotiques puis pornographiques pour, dira-t-elle, financer le traitement de son fils toxicomane.
Afin de toucher un public jeune, Oury confia la musique du film à Michel Polnareff.
Bourvil devait jouer Blaze, mais après sa mort en 1970, sur suggestion de Simone Signoret, Oury distribua le rôle à Yves Montand. Les scénaristes réécrivirent donc le rôle en fonction de la différence de personnalité des deux acteurs.
À l'origine, le film devait s'intituler "Les Sombres Héros". Avec l'arrivée d'Yves Montand, deux titres furent envisagés : "Les Grands d'Espagne" ou "La Folie des grandeurs".
Le tournage se déroula principalement en Espagne, à Almeria. Montand, farouche ennemi du franquisme, refusa de s'y rendre. Il finit par céder, Oury, lui promettant une franche rigolade.
De Funès et Montand s'entendent très bien. Ils ont tous deux besoin de beaucoup de prises pour être bons, ce qui les fait travailler au même rythme. Ayant des opinions politiques opposées, ils évitent le sujet. Patrick de Funès, fils de Louis, expliqua que Montand était obnubilé par une rhétorique socialo-communiste hermétique au commun des mortels. " Le pire, c'est qu'il est sincère, il y croit à ses histoires disait mon père. C'est vraiment casse-bonbons".
Les scènes dans le désert furent fortement perturbé par le climat de la région: une pluie torrentielle s'abattit durant plusieurs jours, puis de l'herbe se mit à pousser, à la grande stupéfaction des locaux eux-mêmes. La production engagea donc les habitants des alentours pour désherber le désert.
Don Jaime de Mora y Aragón, l'acteur qui incarne Priego l'un des grands d'Espagne, est lui-même noble, il est le fils du marquis de Casa Riera et le frère de la reine des Belges, Fabiola.
Concernant la scène où il court après le carrosse qui va perdre son or, Montand dira : "Physiquement, tu peux être vraisemblable en tant que valet, mais tu te rends compte que tu ne bouges plus comme tu crois. Tu ne bouges plus à cinquante ans comme à trente-cinq, je m'en suis rendu compte tout de suite.....Le personnage aurait dû "voler" et là je suis lourdaud."
Alice Sapritch réalise elle-même le strip-tease grâce aux leçons de Sophia Palladium du Crazy Horse Saloon. Mais elle n'arrive pas à exécuter un des mouvements: un "petit coup de cul donné vers l'arrière" et c'est donc Sophia Palladium qui tournera en gros plan ce moment. Alice Sapritch démentira toujours avoir été doublée pour cette scène.
La partie de colin-maillard entre la reine et ses courtisanes, selon le régisseur Jean Pieuchot, fut difficile pour Karin Schubert qui jouait la reine: "Gérard Oury a rapidement eu des intentions à son égard mais elle est restée indifférente. Gérard lui a fait un peu payer cette histoire en étant parfois assez méchant avec elle". Malgré sa prestation remarquée, l’actrice allemande n’a pas réussi à percer dans le cinéma "classique" et a été contrainte de tourner dans des films érotiques puis pornographiques pour, dira-t-elle, financer le traitement de son fils toxicomane.
Afin de toucher un public jeune, Oury confia la musique du film à Michel Polnareff.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
Ah la folie des grandeurs, un de mes films préféré quand j'étais gamin, j'ai du le voir 20 fois.. Fantomas également
CopernicAdministrateur
Re: Anecdotes de films
Petite, je me demandais moi comment Montand pouvait bien faire pour nettoyer ainsi les oreilles de Louis de funés.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
Very Bad Trip (2009)
L'intrigue du film est inspirée d'une histoire arrivée à Tripp Vinson, ami du producteur Chris Bender. Vinson disparut de son propre enterrement de vie de garçon et fut retrouvé dans un bar à striptease à Las Vegas, avec une grosse note à payer.
La dent manquante de l'acteur Ed Helms n'a pas été faite avec une prothèse plastique ou un effet visuel. A cet emplacement l'acteur avait depuis 15 ans un implant dentaire qu'il a donc enlevé pour les besoins du film.
Le Capucin femelle de 17 ans est un singe star qui a joué dans plus d’une vingtaine de films dont La Nuit au Musée, Indiana Jones et le Royaume de Cristal...
En apparaissant dans le premier et le deuxième volet, Mike Tyson a réussi à redorer son image en rassemblant une nouvelle communauté de fans autour de lui.
Very Bad Trip n’est pas le titre original du film, aux États-Unis le nom est "The Hangover", soit « gueule de bois » en français.
L'intrigue du film est inspirée d'une histoire arrivée à Tripp Vinson, ami du producteur Chris Bender. Vinson disparut de son propre enterrement de vie de garçon et fut retrouvé dans un bar à striptease à Las Vegas, avec une grosse note à payer.
La dent manquante de l'acteur Ed Helms n'a pas été faite avec une prothèse plastique ou un effet visuel. A cet emplacement l'acteur avait depuis 15 ans un implant dentaire qu'il a donc enlevé pour les besoins du film.
Le Capucin femelle de 17 ans est un singe star qui a joué dans plus d’une vingtaine de films dont La Nuit au Musée, Indiana Jones et le Royaume de Cristal...
En apparaissant dans le premier et le deuxième volet, Mike Tyson a réussi à redorer son image en rassemblant une nouvelle communauté de fans autour de lui.
Very Bad Trip n’est pas le titre original du film, aux États-Unis le nom est "The Hangover", soit « gueule de bois » en français.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
Le père tranquille (1946) de René Clément
Encore un film qui est dans ma dvdthèque....obligé puisqu'avec avec Noël-Noël !!
Petit résumé car peut être pas connu de tous: l'histoire se passe en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Édouard Martin, un petit assureur provincial amateur d'orchidées est en fait, à l'insu de sa famille, un chef important de la résistance.
La bande annonce de l'époque:
Après guerre, il fallait remonter le moral des français et montrer que tout le monde n’avait pas collaboré.
L'histoire est tirée de faits réels qui se sont déroulés à Woippy en Moselle, où Jean Ernest Kempnich, horticulteur de profession, résista aux nazis.
Noël-Noël a tiré du scénario de ce film un roman éponyme paru chez Hachette, Bibliothèque Verte (1958), il a aussi participé à la réalisation et dessiné l'affiche du film.
La maison qui a servi au tournage du film est située rue Joffre à Olonne-sur-Mer et appelée la Petite Jocelyne. Pour le film, elle fut entourée de maquettes d’usines.
C'est José Artur, le célèbre homme de radio, qui joue le fils de Noël-Noël. Il a alors 19 ans.
Nadine Alari qui joue sa fille fut aussi une grande voix de doublage, celle de Maureen O'Hara, Kim Novak, Ava Gardner et même Greta Garbo.
Encore un film qui est dans ma dvdthèque....obligé puisqu'avec avec Noël-Noël !!
Petit résumé car peut être pas connu de tous: l'histoire se passe en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Édouard Martin, un petit assureur provincial amateur d'orchidées est en fait, à l'insu de sa famille, un chef important de la résistance.
La bande annonce de l'époque:
Après guerre, il fallait remonter le moral des français et montrer que tout le monde n’avait pas collaboré.
L'histoire est tirée de faits réels qui se sont déroulés à Woippy en Moselle, où Jean Ernest Kempnich, horticulteur de profession, résista aux nazis.
Noël-Noël a tiré du scénario de ce film un roman éponyme paru chez Hachette, Bibliothèque Verte (1958), il a aussi participé à la réalisation et dessiné l'affiche du film.
La maison qui a servi au tournage du film est située rue Joffre à Olonne-sur-Mer et appelée la Petite Jocelyne. Pour le film, elle fut entourée de maquettes d’usines.
C'est José Artur, le célèbre homme de radio, qui joue le fils de Noël-Noël. Il a alors 19 ans.
Nadine Alari qui joue sa fille fut aussi une grande voix de doublage, celle de Maureen O'Hara, Kim Novak, Ava Gardner et même Greta Garbo.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
L'histoire me rappelle quelque chose. J'ai peut-être bien lu le récit s'il a été édité par la Bibliothèque Verte... Quant au film, je ne sais pas...
DamkipikMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
Le Trou normand (1952) réalisé par Jean Boyer
C'est la première apparition à l'écran de Brigitte Bardot alors âgée de 17 ans. Elle dira dans son livre de souvenirs: "Si l'enfer existe sur cette terre, ce premier film en fut un exemple. Debout à 6 heures du matin, maquillée d'une façon horrible, avec plein de fond de teint ocre et de rouge à lèvres pourpre, ne pouvant rien dire, bousculée et engueulée par des assistants vulgaires, des producteurs vicieux, des maquilleurs répugnants!".
Elle confessera aussi à Michel Drucker que le film faillit lui faire renoncer au métier d'actrice. Son rôle ne correspondait pas à ses rêves de jeune actrice : elle jouait selon ses propres mots une "paysanne" (la fille de la charcutière) et partageait l'affiche avec un acteur (Bourvil) peu conforme à son image du prince charmant.
Après un mois de tournage, elle va découvrir qu'elle est enceinte. Prise régulièrement de nausées, elle devra cacher la nouvelle au producteur Jacques Bar. Comptant sur le versement de son cachet, elle tiendra bon pendant les trois mois.
Le tournage du film s'est déroulé principalement dans l'Eure: à La Vieille-Lyre, La Neuve-Lyre et Conches-en-Ouche.
C'est une ancienne abbaye devenue auberge qui est utilisée pour devenir l'auberge du Trou Normand, et c'est dans l'école des garçons de SAINTE-MARTHE, devenue aujourd'hui la Mairie du village, que se passent les scènes de cours.
Dans une des scènes, la charcutière de l’époque de La Neuve-Lyre, Jeannette Leroux, y tenait son propre rôle.
Pour faire de la figuration, c'était assez facile : un homme demandait sur la place de la Neuve-Lyre qui voulait participer. Les intéressés levaient la main et donnaient leur nom. Pas de contrat. Rendez-vous le lendemain et le figurant recevait 10 francs.
Les habitants se souviennent d'une équipe très agréable et disponible, et certains, de la beauté de Brigitte Bardot.
C'est Arlette de Pitray qui signe le scénario et les dialogues du film, elle est l'arrière-petite fille de la Comtesse de Ségur.
La chanson bien connue du film:
C'est la première apparition à l'écran de Brigitte Bardot alors âgée de 17 ans. Elle dira dans son livre de souvenirs: "Si l'enfer existe sur cette terre, ce premier film en fut un exemple. Debout à 6 heures du matin, maquillée d'une façon horrible, avec plein de fond de teint ocre et de rouge à lèvres pourpre, ne pouvant rien dire, bousculée et engueulée par des assistants vulgaires, des producteurs vicieux, des maquilleurs répugnants!".
Elle confessera aussi à Michel Drucker que le film faillit lui faire renoncer au métier d'actrice. Son rôle ne correspondait pas à ses rêves de jeune actrice : elle jouait selon ses propres mots une "paysanne" (la fille de la charcutière) et partageait l'affiche avec un acteur (Bourvil) peu conforme à son image du prince charmant.
Après un mois de tournage, elle va découvrir qu'elle est enceinte. Prise régulièrement de nausées, elle devra cacher la nouvelle au producteur Jacques Bar. Comptant sur le versement de son cachet, elle tiendra bon pendant les trois mois.
Le tournage du film s'est déroulé principalement dans l'Eure: à La Vieille-Lyre, La Neuve-Lyre et Conches-en-Ouche.
C'est une ancienne abbaye devenue auberge qui est utilisée pour devenir l'auberge du Trou Normand, et c'est dans l'école des garçons de SAINTE-MARTHE, devenue aujourd'hui la Mairie du village, que se passent les scènes de cours.
Dans une des scènes, la charcutière de l’époque de La Neuve-Lyre, Jeannette Leroux, y tenait son propre rôle.
Pour faire de la figuration, c'était assez facile : un homme demandait sur la place de la Neuve-Lyre qui voulait participer. Les intéressés levaient la main et donnaient leur nom. Pas de contrat. Rendez-vous le lendemain et le figurant recevait 10 francs.
Les habitants se souviennent d'une équipe très agréable et disponible, et certains, de la beauté de Brigitte Bardot.
C'est Arlette de Pitray qui signe le scénario et les dialogues du film, elle est l'arrière-petite fille de la Comtesse de Ségur.
La chanson bien connue du film:
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
Mince, comme ce sont des films que je vois, revois et re-re-vois, je pense que tout le monde connait. Alors petit résumé:
Hippolyte Lemoine (Bourvil) est connu de tous : trentenaire un peu naïf, il hérite d'un restaurant "Le trou Normand" à la mort de son oncle. Il y a cependant une condition à ce legs : il doit passer son certificat d'études. Mais sa tante (Jane Marken) , belle-soeur et maîtresse du défunt, jalouse de son neveu, tente tout pour le faire échouer. Mais Hippolyte pourra compter sur ses amis : le maire, l'instituteur et la fille de ce dernier dont il tombe amoureux.
Hippolyte Lemoine (Bourvil) est connu de tous : trentenaire un peu naïf, il hérite d'un restaurant "Le trou Normand" à la mort de son oncle. Il y a cependant une condition à ce legs : il doit passer son certificat d'études. Mais sa tante (Jane Marken) , belle-soeur et maîtresse du défunt, jalouse de son neveu, tente tout pour le faire échouer. Mais Hippolyte pourra compter sur ses amis : le maire, l'instituteur et la fille de ce dernier dont il tombe amoureux.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
Carambolages (1963) réalisé par Marcel Bluwal d'après le roman de Fred Kassak
Résumé: Paul Martin (JC Brialy) est un jeune homme très ambitieux. Fiancé à Danielle, la fille d'un de ses chefs au travail, il va se débarrasser de ses supérieurs les uns après les autres et peu à peu récupérer les places vacantes jusqu'à devenir PDG de l'entreprise.
Fred Kassak estimera que Carambolages est une "trahison" de son oeuvre : "Où j’ai fait de l’humour, ils ont fait du guignol....Quoi qu’il en soit, la vérité m’oblige à dire que bien des gens que je connais et qui n’avaient pas lu le roman ont aimé le film, y ont beaucoup ri, et n’ont pas semblé comprendre mes réticences".
Sélectionné à Cannes où il se fait siffler en fin de projection, Carambolages a laissé à son réalisateur Marcel Bluwal un souvenir aigre-doux. En 2014, il se rappelle un tournage qui n'était pas agréable et avec le recul, estime que son film est assez loupé.
Michel Audiard, qui a fait les dialogues, a eu quelques démêlés avec la censure avant l’exploitation du film. C'est pourquoi on peut lire au début du film : “Les personnages et les événements de ce film ne sont que le fruit d’une brillante imagination. Si de mauvais esprits s’avisaient d’y découvrir une critique, même nuancée d’un certain patronat, ou d’une certaine police, cette opinion serait réputée diffamatoire et impitoyablement poursuivie comme telle".
Bernard Blier fut pressenti pour le rôle de Charolais mais l'acteur était en train de tourner "Les Tontons flingueurs". Brialy eut alors l’idée de faire engager Louis de Funès à la place malgré la réticence du réalisateur.
C'est Daniel Ceccaldi qui fait la voix de Mlle Andréa la secrétaire.
La bande-annonce:
Résumé: Paul Martin (JC Brialy) est un jeune homme très ambitieux. Fiancé à Danielle, la fille d'un de ses chefs au travail, il va se débarrasser de ses supérieurs les uns après les autres et peu à peu récupérer les places vacantes jusqu'à devenir PDG de l'entreprise.
Fred Kassak estimera que Carambolages est une "trahison" de son oeuvre : "Où j’ai fait de l’humour, ils ont fait du guignol....Quoi qu’il en soit, la vérité m’oblige à dire que bien des gens que je connais et qui n’avaient pas lu le roman ont aimé le film, y ont beaucoup ri, et n’ont pas semblé comprendre mes réticences".
Sélectionné à Cannes où il se fait siffler en fin de projection, Carambolages a laissé à son réalisateur Marcel Bluwal un souvenir aigre-doux. En 2014, il se rappelle un tournage qui n'était pas agréable et avec le recul, estime que son film est assez loupé.
Michel Audiard, qui a fait les dialogues, a eu quelques démêlés avec la censure avant l’exploitation du film. C'est pourquoi on peut lire au début du film : “Les personnages et les événements de ce film ne sont que le fruit d’une brillante imagination. Si de mauvais esprits s’avisaient d’y découvrir une critique, même nuancée d’un certain patronat, ou d’une certaine police, cette opinion serait réputée diffamatoire et impitoyablement poursuivie comme telle".
Bernard Blier fut pressenti pour le rôle de Charolais mais l'acteur était en train de tourner "Les Tontons flingueurs". Brialy eut alors l’idée de faire engager Louis de Funès à la place malgré la réticence du réalisateur.
C'est Daniel Ceccaldi qui fait la voix de Mlle Andréa la secrétaire.
La bande-annonce:
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
Le drapeau noir flotte sur la marmite (1971) de Michel Audiard
Résumé: Victor (Gabin), épicier, ne cesse de parler à sa famille de son passé de marin. Lorsque son neveu gagne un concours de maquette de bateau et est chargé d'en construire un à échelle réelle, Victor va tenter de s'imposer comme le patron de la petite équipe.
Casting: Gabin, Ginette Leclerc, Éric Damain, Jacques Marin, Micheline Luccioni, Piéplu, Carmet, André Pousse...
Selon Audiard, il a emprunté à Gabin le titre du film car celui-ci, quand il parlait de sa traversée du désert comme acteur juste après la guerre, avait coutume de raconter que " le drapeau noir flottait sur la marmite".
Le film est boudé par le public. Il attendait Gabin dans le rôle d'un dur, d'un gangster, d'un policier, pas dans celui d'un faux marin commerçant. Il me plait bien moi ce film!
Jean Gabin confia à Pierre Tchernia qu'il portait dans le film sa propre casquette de marin, celle qu'il avait pendant la guerre.
Le film fut l'occasion de l'ultime réconciliation entre Gabin et Audiard. En effet, dès 1969, Audiard avait envisagé de réaliser ce film. Mais après "Sous le signe du taureau" dont Audiard avait fait les dialogues, et qui fut un échec, Audiard ne voulait plus entendre parler de Gabin, et pensait à Bourvil mais celui-ci décéda l'année suivante.
Pour Gabin, les capacités de réalisateur d'Audiard étaient loin d'être convaincantes: "il est très décontracté, comme quand il écrit. Des fois il dit "moteur" alors que les gars sont encore en train de régler quelque chose. Je le laisse se démerder tout seul."
Le tournage donne l'occasion à Gabin de revenir au Moulin de la Galette de Sannois, après y avoir guinché quand il était jeune.
Roger Lumont, l'un des seconds rôles, se souvient lors d'une interview d'une ambiance à la rigolade, et souligne que la légende selon laquelle Gabin était une personne désagréable et peu sympathique est une légende scandaleuse.
Éric Damain qui interprète le petit-neveu de Gabin fut l'interprète de la série Jacquou le Croquant (1969).
Pour voir le film en entier:
https://www.youtube.com/watch?v=j_7Lmb07VTg&ab_channel=Lesfilmsduterroir
Résumé: Victor (Gabin), épicier, ne cesse de parler à sa famille de son passé de marin. Lorsque son neveu gagne un concours de maquette de bateau et est chargé d'en construire un à échelle réelle, Victor va tenter de s'imposer comme le patron de la petite équipe.
Casting: Gabin, Ginette Leclerc, Éric Damain, Jacques Marin, Micheline Luccioni, Piéplu, Carmet, André Pousse...
Selon Audiard, il a emprunté à Gabin le titre du film car celui-ci, quand il parlait de sa traversée du désert comme acteur juste après la guerre, avait coutume de raconter que " le drapeau noir flottait sur la marmite".
Le film est boudé par le public. Il attendait Gabin dans le rôle d'un dur, d'un gangster, d'un policier, pas dans celui d'un faux marin commerçant. Il me plait bien moi ce film!
Jean Gabin confia à Pierre Tchernia qu'il portait dans le film sa propre casquette de marin, celle qu'il avait pendant la guerre.
Le film fut l'occasion de l'ultime réconciliation entre Gabin et Audiard. En effet, dès 1969, Audiard avait envisagé de réaliser ce film. Mais après "Sous le signe du taureau" dont Audiard avait fait les dialogues, et qui fut un échec, Audiard ne voulait plus entendre parler de Gabin, et pensait à Bourvil mais celui-ci décéda l'année suivante.
Pour Gabin, les capacités de réalisateur d'Audiard étaient loin d'être convaincantes: "il est très décontracté, comme quand il écrit. Des fois il dit "moteur" alors que les gars sont encore en train de régler quelque chose. Je le laisse se démerder tout seul."
Le tournage donne l'occasion à Gabin de revenir au Moulin de la Galette de Sannois, après y avoir guinché quand il était jeune.
Roger Lumont, l'un des seconds rôles, se souvient lors d'une interview d'une ambiance à la rigolade, et souligne que la légende selon laquelle Gabin était une personne désagréable et peu sympathique est une légende scandaleuse.
Éric Damain qui interprète le petit-neveu de Gabin fut l'interprète de la série Jacquou le Croquant (1969).
Pour voir le film en entier:
https://www.youtube.com/watch?v=j_7Lmb07VTg&ab_channel=Lesfilmsduterroir
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
Rue des prairies (1959) réalisé par Denys de La Patellière
Casting: Gabin, Claude Brasseur, M.José Nat, Roger Dumas, Renée Faure...
Résumé: Un ouvrier connait des difficultés pour élever ses 3 enfants. Celui qui n'était pas vraiment son fils sera le seul à lui montrer de l'affection. Encore un très joli film selon moi
C'est en voyant à la télévision la pièce de Fernand Crommelynck "Et surtout pas un mot", dont Marie-José Nat était l'héroïne, que Gabin pensa à elle pour jouer sa fille dans « La Rue des Prairies ». Mais Marie-José, y avait pensé avant Gabin. Elle était déjà venue trouver Denys de la Patellière, mais celui-ci lui avait répondu qu'il cherchait une fille blonde, genre Marilyn Monroe.
Quand Roger Dumas accompagne Marie-Josée Nat (sa fiancée à l'époque) au bureau de la production où se trouvent De La Patellière et Gabin, ce dernier reconnaît le fils de son ancien pâtissier mais lui dit qu'il a l'air trop vieux pour interpréter le jeune Fernand. Dumas se précipite alors chez un coiffeur, lui demande une coupe qui le rajeunisse et retourne aussitôt au bureau de la production. Jean Gabin se ravise et il obtient le rôle.
Dans une des scènes, Sady Rebbot reçoit une claque de Jean Gabin et celui-ci, après le tournage de la scène, s'en excuse auprès de lui en disant : "T'en fais pas, petit, mes gifles, elles portent bonheur. Regarde Pierre Brasseur et Viviane Romance. C'est comme ça qu'ils ont débuté dans le cinéma."
L'escalier extérieur que gravit Jean Gabin au début du film pour rentrer chez lui de retour de captivité se trouve dans le groupe des immeubles HBM de la rue de la Saïda dans le XVe arrondissement de Paris.
La scène de la guinguette se situe sur la plage de l'Isle Adam.
On notera la présence des célèbres journalistes Raymond Marcillac et Léon Zitrone.
La bande annonce:
Casting: Gabin, Claude Brasseur, M.José Nat, Roger Dumas, Renée Faure...
Résumé: Un ouvrier connait des difficultés pour élever ses 3 enfants. Celui qui n'était pas vraiment son fils sera le seul à lui montrer de l'affection. Encore un très joli film selon moi
C'est en voyant à la télévision la pièce de Fernand Crommelynck "Et surtout pas un mot", dont Marie-José Nat était l'héroïne, que Gabin pensa à elle pour jouer sa fille dans « La Rue des Prairies ». Mais Marie-José, y avait pensé avant Gabin. Elle était déjà venue trouver Denys de la Patellière, mais celui-ci lui avait répondu qu'il cherchait une fille blonde, genre Marilyn Monroe.
Quand Roger Dumas accompagne Marie-Josée Nat (sa fiancée à l'époque) au bureau de la production où se trouvent De La Patellière et Gabin, ce dernier reconnaît le fils de son ancien pâtissier mais lui dit qu'il a l'air trop vieux pour interpréter le jeune Fernand. Dumas se précipite alors chez un coiffeur, lui demande une coupe qui le rajeunisse et retourne aussitôt au bureau de la production. Jean Gabin se ravise et il obtient le rôle.
Dans une des scènes, Sady Rebbot reçoit une claque de Jean Gabin et celui-ci, après le tournage de la scène, s'en excuse auprès de lui en disant : "T'en fais pas, petit, mes gifles, elles portent bonheur. Regarde Pierre Brasseur et Viviane Romance. C'est comme ça qu'ils ont débuté dans le cinéma."
L'escalier extérieur que gravit Jean Gabin au début du film pour rentrer chez lui de retour de captivité se trouve dans le groupe des immeubles HBM de la rue de la Saïda dans le XVe arrondissement de Paris.
La scène de la guinguette se situe sur la plage de l'Isle Adam.
On notera la présence des célèbres journalistes Raymond Marcillac et Léon Zitrone.
La bande annonce:
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
Hibernatus (1969) réalisé par Édouard Molinaro
Molinaro avait déjà dirigé De Funès dans Oscar en 1966. Leur entente n'avait pas été bonne. De Funès a besoin qu'on réagisse à ses gags et Molinaro n'est pas très expansif. Il accepte de le diriger de nouveau à une condition, avoir l'accord du producteur Alain Poiré pour un projet qui lui est cher: Mon oncle Benjamin, avec Jacques Brel.
Pour Molinaro, l'écriture du film a été un cauchemar. De Funés n'a accepté de débuter le tournage qu'à la huitième ou neuvième adaptation, et au bout d'une semaine, il décida de revenir à la première.
Selon Yves Vincent, De Funés a imposé beaucoup d'acteurs. Cela révèle une fidélité mais aussi un intérêt. Il savait que ces acteurs ne le gêneraient pas pour développer son comique. Mais il lui a semblé qu'il se méfiait un peu de Paul Préboist.
Yves Vincent fut le témoin d'une scène qui le blessa: "Ne disposant pas d'une doublure, je faisais personnellement les différents réglages avec Molinaro. Quand tout fut prêt, Louis de Funès arriva, Molinaro lui dit ce qu'il attendait de lui et là Louis est parti dans une colère noire en lui criant qu'il ne connaissait rien au cinéma et qu'il fallait exactement faire tout le contraire !........ Lorsque Louis partit, le metteur en scène dit "soyez gentil de faire ce que Monsieur de Funès demande" et alla se réfugier dans un coin du décor.......Par la suite, Louis est revenu sur le plateau, il me dit alors: "je donnerai beaucoup pour savoir ce que tu penses". Je lui répondis : "Louis, j'ai été dans ta situation et ce que tu as fait, je ne l'aurai jamais fait !". Yves Vincent fut géné aussi par les changements continuels de texte qu'il fallait donc réapprendre. Tout ces retards avaient un cout.
Pour Bernard Alane, De Funés qui avait eu des soucis de critiques dans le film précédent, car on lui reprochait de laisser peu de place aux autres acteurs, a été absolument charmant avec lui. Il se souvient aussi que certaines scènes n'ont pas été montées comme sa visite de Paris où on le filmait entrain de regarder la vie moderne.
Michael Lonsdale a fait le film parce qu'il était fauché. Son rôle au départ n'était pas très important. Mais au bout de huit jours de tournage, De Funés est arrivé en disant qu'il arrêtait tout et que cette version ne l'intéressait plus. Son rôle s'est étoffé et son cachet a donc augmenté. De Funès avait droit de regard sur tout. Le premier jour de tournage, il s'aperçoit que Molinaro buvait un café alors qu'une scène se tournait. Le metteur en scène lui dit alors: "Louis ne veut pas que je sois présent lorsqu'il tourne". Cela illustre le manque de confiance dont Louis pouvait parfois souffrir. L'anxiété grandissante, il peut alors devenir désagréable, involontairement, et perturber ainsi une journée entière de travail.
Selon l'assistant de Molinaro, sur le moment beaucoup pensaient que De Funés était un emmerdeur mais avec le recul, on se rendait compte qu'il ne s'agissait jamais de caprices mais bien d'exigences professionnelles de bons sens qui allaient toujours dans l'intérêt du film. Pour lui ce n'était absolument pas une star capricieuse, il était parfaitement poli et respectueux des techniciens."
Louis de Funès reconnaîtra publiquement à la sortie qu’il n’avait pas été facile à vivre et s’étonnera du succès d’Hibernatus dont il trouvait le scénario inabouti.
Molinaro avait déjà dirigé De Funès dans Oscar en 1966. Leur entente n'avait pas été bonne. De Funès a besoin qu'on réagisse à ses gags et Molinaro n'est pas très expansif. Il accepte de le diriger de nouveau à une condition, avoir l'accord du producteur Alain Poiré pour un projet qui lui est cher: Mon oncle Benjamin, avec Jacques Brel.
Pour Molinaro, l'écriture du film a été un cauchemar. De Funés n'a accepté de débuter le tournage qu'à la huitième ou neuvième adaptation, et au bout d'une semaine, il décida de revenir à la première.
Selon Yves Vincent, De Funés a imposé beaucoup d'acteurs. Cela révèle une fidélité mais aussi un intérêt. Il savait que ces acteurs ne le gêneraient pas pour développer son comique. Mais il lui a semblé qu'il se méfiait un peu de Paul Préboist.
Yves Vincent fut le témoin d'une scène qui le blessa: "Ne disposant pas d'une doublure, je faisais personnellement les différents réglages avec Molinaro. Quand tout fut prêt, Louis de Funès arriva, Molinaro lui dit ce qu'il attendait de lui et là Louis est parti dans une colère noire en lui criant qu'il ne connaissait rien au cinéma et qu'il fallait exactement faire tout le contraire !........ Lorsque Louis partit, le metteur en scène dit "soyez gentil de faire ce que Monsieur de Funès demande" et alla se réfugier dans un coin du décor.......Par la suite, Louis est revenu sur le plateau, il me dit alors: "je donnerai beaucoup pour savoir ce que tu penses". Je lui répondis : "Louis, j'ai été dans ta situation et ce que tu as fait, je ne l'aurai jamais fait !". Yves Vincent fut géné aussi par les changements continuels de texte qu'il fallait donc réapprendre. Tout ces retards avaient un cout.
Pour Bernard Alane, De Funés qui avait eu des soucis de critiques dans le film précédent, car on lui reprochait de laisser peu de place aux autres acteurs, a été absolument charmant avec lui. Il se souvient aussi que certaines scènes n'ont pas été montées comme sa visite de Paris où on le filmait entrain de regarder la vie moderne.
Michael Lonsdale a fait le film parce qu'il était fauché. Son rôle au départ n'était pas très important. Mais au bout de huit jours de tournage, De Funés est arrivé en disant qu'il arrêtait tout et que cette version ne l'intéressait plus. Son rôle s'est étoffé et son cachet a donc augmenté. De Funès avait droit de regard sur tout. Le premier jour de tournage, il s'aperçoit que Molinaro buvait un café alors qu'une scène se tournait. Le metteur en scène lui dit alors: "Louis ne veut pas que je sois présent lorsqu'il tourne". Cela illustre le manque de confiance dont Louis pouvait parfois souffrir. L'anxiété grandissante, il peut alors devenir désagréable, involontairement, et perturber ainsi une journée entière de travail.
Selon l'assistant de Molinaro, sur le moment beaucoup pensaient que De Funés était un emmerdeur mais avec le recul, on se rendait compte qu'il ne s'agissait jamais de caprices mais bien d'exigences professionnelles de bons sens qui allaient toujours dans l'intérêt du film. Pour lui ce n'était absolument pas une star capricieuse, il était parfaitement poli et respectueux des techniciens."
Louis de Funès reconnaîtra publiquement à la sortie qu’il n’avait pas été facile à vivre et s’étonnera du succès d’Hibernatus dont il trouvait le scénario inabouti.
kikidiMembre de BREZOLAND
Re: Anecdotes de films
En ce moment sur Netflix, il y a "The movies that made us", une série de documentaires sur certains blockbusters américains, dévoilant leurs coulisses, c'est assez intéressant.
kikidiMembre de BREZOLAND
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