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Johnny le populaire et intelligentsia française...
Johnny le populaire et intelligentsia française...
Une analyse intéressante sur le phénomène Johnny :
Hommage à Johnny
Johnny Hallyday by Mathieu Thouvenin(CC BY-NC-ND 2.0)
On s’aperçoit aujourd’hui qu’un chanteur comme Johnny, digne de funérailles nationales n’a tout simplement jamais été programmé sur la chaîne de radio financée par les citoyens. Révélateur du décalage entre les politiques et le pays ?
Vous aimez cet article ? Partagez le !
Longtemps, l’intelligentsia a méprisé Johnny Hallyday. Il était le symbole de la culture populaire, celle des petites gens qui ne se sentent pas aliénés par leur condition, qui n’ont pas honte d’être des prolétaires.
Dans les schémas de la gauche dominante au sein de l’establishment, seule la conscience marxiste a droit de cité. Encore aujourd’hui. À ce titre, tout prolétaire qui n’entre pas en voie de rédemption par une adhésion plus ou moins directe à la lutte des classes est forcément suspect. En tout cas, il est digne de mépris. Il suffit de suivre la réaction mélenchonienne à la mort de Johnny pour le comprendre.
Avec sa syntaxe approximative et ses chansons sans engagement politique, Johnny est longtemps apparu comme le chantre honteux de ce petit peuple occulté par les médias subventionnés.
LES MÉDIAS FACE À LA CULTURE POPULAIRE
Il faut écouter les explications coupées en quatre données sur France Inter pour expliquer le boycott dont le chanteur populaire a fait l’objet pendant sa carrière de la part du service public. On s’aperçoit aujourd’hui qu’un chanteur digne de funérailles nationales n’a tout simplement jamais été programmé sur une chaîne de radio financée par les citoyens.
On réentend ici forcément les propos de Patrick Cohen, alors présentateur de la matinale, justifiant le renvoi en dissidence de tous ceux que la gauche bien-pensante juge indigne de la vie démocratique. C’est bien à une fabrique de l’opinion que nous assistons. Au huilage d’une doxa sans aspérité et prête à consommer pour le Big Brother moderne.
Dans ce corpus de la docilité civile, un Johnny n’avait pas sa place.
LES FRANÇAIS AIMENT JOHNNY ET N’AIMENT PAS LA BIEN-PENSANCE
Et soudain, à l’occasion de la mort de Johnny, on comprend que ce petit peuple de droite, attaché à sa liberté, son identité, son mode de vie, est majoritaire dans le pays. Contrairement au « story-telling » de l’intelligentsia parisienne, les Français sont plus nombreux à ne pas aimer la bien-pensance qu’à l’aimer.
Le problème tient aux élites de droite qui sont convaincues du contraire. Aucun parti de droite, en France, n’est conscient qu’il représente une majorité démographique et que l’hégémonie culturelle reste à sa portée. D’où des querelles absurdes sur une multitude de sujets qui n’effraient que les élites parisiennes.
DES PARTIS POLITIQUES HORS DE LA RÉALITÉ
Tout le sujet contemporain est là. La majorité du pays veut préserver un mode de vie libre, tolérant, mais qui assume son goût pour la liberté et la tolérance. Le tout État et le tout Vivre Ensemble sont minoritaires.
Pourtant, cette idéologie reste le point de référence des partis politiques (qu’ils soient pour ou contre d’ailleurs). Cette incongruité, ce décalage profond entre les aspirations du pays et la lecture qu’en donne la classe politique sont la clé majeure du malaise qui persiste dans l’opinion. Et l’explication première du naufrage libéral aujourd’hui.
—
Hommage à Johnny
: cette culture populaire méprisée par les médias et les politiques
Johnny Hallyday by Mathieu Thouvenin(CC BY-NC-ND 2.0)
On s’aperçoit aujourd’hui qu’un chanteur comme Johnny, digne de funérailles nationales n’a tout simplement jamais été programmé sur la chaîne de radio financée par les citoyens. Révélateur du décalage entre les politiques et le pays ?
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Longtemps, l’intelligentsia a méprisé Johnny Hallyday. Il était le symbole de la culture populaire, celle des petites gens qui ne se sentent pas aliénés par leur condition, qui n’ont pas honte d’être des prolétaires.
Dans les schémas de la gauche dominante au sein de l’establishment, seule la conscience marxiste a droit de cité. Encore aujourd’hui. À ce titre, tout prolétaire qui n’entre pas en voie de rédemption par une adhésion plus ou moins directe à la lutte des classes est forcément suspect. En tout cas, il est digne de mépris. Il suffit de suivre la réaction mélenchonienne à la mort de Johnny pour le comprendre.
Avec sa syntaxe approximative et ses chansons sans engagement politique, Johnny est longtemps apparu comme le chantre honteux de ce petit peuple occulté par les médias subventionnés.
LES MÉDIAS FACE À LA CULTURE POPULAIRE
Il faut écouter les explications coupées en quatre données sur France Inter pour expliquer le boycott dont le chanteur populaire a fait l’objet pendant sa carrière de la part du service public. On s’aperçoit aujourd’hui qu’un chanteur digne de funérailles nationales n’a tout simplement jamais été programmé sur une chaîne de radio financée par les citoyens.
On réentend ici forcément les propos de Patrick Cohen, alors présentateur de la matinale, justifiant le renvoi en dissidence de tous ceux que la gauche bien-pensante juge indigne de la vie démocratique. C’est bien à une fabrique de l’opinion que nous assistons. Au huilage d’une doxa sans aspérité et prête à consommer pour le Big Brother moderne.
Dans ce corpus de la docilité civile, un Johnny n’avait pas sa place.
LES FRANÇAIS AIMENT JOHNNY ET N’AIMENT PAS LA BIEN-PENSANCE
Et soudain, à l’occasion de la mort de Johnny, on comprend que ce petit peuple de droite, attaché à sa liberté, son identité, son mode de vie, est majoritaire dans le pays. Contrairement au « story-telling » de l’intelligentsia parisienne, les Français sont plus nombreux à ne pas aimer la bien-pensance qu’à l’aimer.
Le problème tient aux élites de droite qui sont convaincues du contraire. Aucun parti de droite, en France, n’est conscient qu’il représente une majorité démographique et que l’hégémonie culturelle reste à sa portée. D’où des querelles absurdes sur une multitude de sujets qui n’effraient que les élites parisiennes.
DES PARTIS POLITIQUES HORS DE LA RÉALITÉ
Tout le sujet contemporain est là. La majorité du pays veut préserver un mode de vie libre, tolérant, mais qui assume son goût pour la liberté et la tolérance. Le tout État et le tout Vivre Ensemble sont minoritaires.
Pourtant, cette idéologie reste le point de référence des partis politiques (qu’ils soient pour ou contre d’ailleurs). Cette incongruité, ce décalage profond entre les aspirations du pays et la lecture qu’en donne la classe politique sont la clé majeure du malaise qui persiste dans l’opinion. Et l’explication première du naufrage libéral aujourd’hui.
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DamkipikMembre de BREZOLAND
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