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Les arnaques au :Made in France se multiplient
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Les arnaques au :Made in France se multiplient
À mesure que la demande pour les produits «frabiqués en France» augmente, les cas de fraudes à la «francisation» se multiplient. Les fruits et légumes, l'huile d'olive ou le miel sont particulièrement concernés par le phénomène.
Le patriotisme économique ne séduit pas que les candidats à la présidentielle. Selon un sondage Ifop réalisé en janvier dernier, 93% des Français voient dans le développement du «Made in France» une manière de préserver l'emploi et 86% d'entre eux associent désormais l'achat d'un produit fabriqué en France à un «acte citoyen». Ce «frenchwashing» n'a pas échappé aux entrepreneurs et producteurs. Du «Slip français» à «La Petite Française», ils sont de plus en plus nombreux à exploiter l'intérêt croissant des Français pour l'origine de leurs achats. Et certains n'hésitent pas à jouer avec la réalité lorsque la provenance des produits ne colle pas tout à fait aux attentes du consommateur.
Depuis trois ans, les fraudes à la «francisation» connaissent une augmentation proportionnelle à l'engouement suscité par les produits «made in France». Une situation qui touche particulièrement la filière agroalimentaire. En 2015, sur les 8600 points de vente de fruits légumes contrôlés par la Répression des fraudes (DGCCRF) , un sur cinq était en infraction sur l'origine et la provenance de leurs produits. Le secteur du miel est également de plus en plus contaminé par le phénomène.
Selon la Fédération française des apiculteurs professionnels, citée par le mensuel 60 millions de consommateurs, «une partie de la marchandise viendrait de la fraude par approvisionnement à l'importation.» En clair, de plus en plus d'apiculteurs français seraient tentés d'acheter des miels en provenance d'Europe de l'Est, avant d'achever la production dans des ruches françaises. Acheté à 2 euros le kilo, il serait ensuite revendu dix fois plus cher sous une fausse étiquette française.
L'huile d'olive et le miel particulièrement touchés
Pour l'huile d'olive, la problématique est sensiblement identique. Depuis trois ans, la DGCCRF exerce un contrôle régulier de ce secteur contaminé par la multiplication des appellations frauduleuses. Avec des récoltes en berne, de nombreux producteurs français ont en effet été contraints d'importer massivement des olives d'origine espagnole. Sauf que certains ont «oublié» de retirer l'étiquette «appellation d'origine contrôlée» de l'huile issue de ces olives importées.
Selon le quotidien La Provence, qui rapporte les conclusions d'une enquête menée conjointement par la Répression des fraudes et la gendarmerie, entre septembre 2014 et janvier 2015, 120 tonnes d'olives espagnoles auraient été introduites dans des moulins provençaux avant que l'huile obtenue ne soit revendue avec des AOP Vallée des Baux, AOP Provence ou Olives françaises... À l'origine de cette vaste tromperie sur la nature de la marchandise, un homme d'une quarantaine d'année habitant Mouriès, dans les Bouches-du-Rhône. En cinq mois, sa manœuvre lui aurait rapporté au moins 300.000 euros.
Comme le mentionne la Répression des fraudes sur son site, d'autres n'hésitent pas à usurper un signe de qualité avec des indications trompeuses, voire fantaisistes, singeant les appellations d'origine contrôlée: «Provenant des meilleurs terroirs européens» ou «huile d'olive produite dans la vallée des Baux-de-Provence» faisant référence à l'AOP «huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence». Finalement, face à la montée du «patriotisme économique», certains n'hésitent pas à fleurir de drapeaux et symboles de la France les étiquettes de leurs produits, ou de jouer sur des noms de marque équivoques, sans que ceux-ci relèvent forcément du «Made in France».
Flou juridique autour du «Made in France»
Une situation entretenue par le flou juridique planant autour du «Made in France». À l'heure actuelle, la fameuse indication «fabriqué en France» est délivrée par les services des douanes selon des règles dites d'«origine non préférentielle». Elles stipulent que le produit prend l'origine du pays dans lequel il a subi «la dernière transformation substantielle». L'association Pro France, présidée par le député UDI Yves Jégo, lutte depuis plusieurs années pour la promotion du «vrai» made in France. Elle est notamment à l'origine du label «Origine France Garantie» (OFG), créé en 2010. Plus exigeant que le précédent, il requiert que 50 % du prix de revient soit acquis en France et, surtout, que le produit ait obtenu ses caractéristiques essentielles en France.
Selon Yves Jégo, interviewé par le journal La Croix, environ 600 entreprises auraient déjà été reçues ce label, valable pour une durée de six ans. Pour rendre la lutte contre les fraudes à la francisation efficaces, le député de Seine-et-Marne suggère également de renforcer considérablement les moyens de contrôle de la DGCCRF, et d'imposer que tout produit vendu avec un drapeau tricolore soit obligé de justifier son origine réelle. Enfin, afin d'encourager la production hexagonale, Yves Jégo suggère la mise en place d'un crédit d'impôt production, sur le modèle du crédit impôt recherche.
Le patriotisme économique ne séduit pas que les candidats à la présidentielle. Selon un sondage Ifop réalisé en janvier dernier, 93% des Français voient dans le développement du «Made in France» une manière de préserver l'emploi et 86% d'entre eux associent désormais l'achat d'un produit fabriqué en France à un «acte citoyen». Ce «frenchwashing» n'a pas échappé aux entrepreneurs et producteurs. Du «Slip français» à «La Petite Française», ils sont de plus en plus nombreux à exploiter l'intérêt croissant des Français pour l'origine de leurs achats. Et certains n'hésitent pas à jouer avec la réalité lorsque la provenance des produits ne colle pas tout à fait aux attentes du consommateur.
Depuis trois ans, les fraudes à la «francisation» connaissent une augmentation proportionnelle à l'engouement suscité par les produits «made in France». Une situation qui touche particulièrement la filière agroalimentaire. En 2015, sur les 8600 points de vente de fruits légumes contrôlés par la Répression des fraudes (DGCCRF) , un sur cinq était en infraction sur l'origine et la provenance de leurs produits. Le secteur du miel est également de plus en plus contaminé par le phénomène.
Selon la Fédération française des apiculteurs professionnels, citée par le mensuel 60 millions de consommateurs, «une partie de la marchandise viendrait de la fraude par approvisionnement à l'importation.» En clair, de plus en plus d'apiculteurs français seraient tentés d'acheter des miels en provenance d'Europe de l'Est, avant d'achever la production dans des ruches françaises. Acheté à 2 euros le kilo, il serait ensuite revendu dix fois plus cher sous une fausse étiquette française.
L'huile d'olive et le miel particulièrement touchés
Pour l'huile d'olive, la problématique est sensiblement identique. Depuis trois ans, la DGCCRF exerce un contrôle régulier de ce secteur contaminé par la multiplication des appellations frauduleuses. Avec des récoltes en berne, de nombreux producteurs français ont en effet été contraints d'importer massivement des olives d'origine espagnole. Sauf que certains ont «oublié» de retirer l'étiquette «appellation d'origine contrôlée» de l'huile issue de ces olives importées.
Selon le quotidien La Provence, qui rapporte les conclusions d'une enquête menée conjointement par la Répression des fraudes et la gendarmerie, entre septembre 2014 et janvier 2015, 120 tonnes d'olives espagnoles auraient été introduites dans des moulins provençaux avant que l'huile obtenue ne soit revendue avec des AOP Vallée des Baux, AOP Provence ou Olives françaises... À l'origine de cette vaste tromperie sur la nature de la marchandise, un homme d'une quarantaine d'année habitant Mouriès, dans les Bouches-du-Rhône. En cinq mois, sa manœuvre lui aurait rapporté au moins 300.000 euros.
Comme le mentionne la Répression des fraudes sur son site, d'autres n'hésitent pas à usurper un signe de qualité avec des indications trompeuses, voire fantaisistes, singeant les appellations d'origine contrôlée: «Provenant des meilleurs terroirs européens» ou «huile d'olive produite dans la vallée des Baux-de-Provence» faisant référence à l'AOP «huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence». Finalement, face à la montée du «patriotisme économique», certains n'hésitent pas à fleurir de drapeaux et symboles de la France les étiquettes de leurs produits, ou de jouer sur des noms de marque équivoques, sans que ceux-ci relèvent forcément du «Made in France».
Flou juridique autour du «Made in France»
Une situation entretenue par le flou juridique planant autour du «Made in France». À l'heure actuelle, la fameuse indication «fabriqué en France» est délivrée par les services des douanes selon des règles dites d'«origine non préférentielle». Elles stipulent que le produit prend l'origine du pays dans lequel il a subi «la dernière transformation substantielle». L'association Pro France, présidée par le député UDI Yves Jégo, lutte depuis plusieurs années pour la promotion du «vrai» made in France. Elle est notamment à l'origine du label «Origine France Garantie» (OFG), créé en 2010. Plus exigeant que le précédent, il requiert que 50 % du prix de revient soit acquis en France et, surtout, que le produit ait obtenu ses caractéristiques essentielles en France.
Selon Yves Jégo, interviewé par le journal La Croix, environ 600 entreprises auraient déjà été reçues ce label, valable pour une durée de six ans. Pour rendre la lutte contre les fraudes à la francisation efficaces, le député de Seine-et-Marne suggère également de renforcer considérablement les moyens de contrôle de la DGCCRF, et d'imposer que tout produit vendu avec un drapeau tricolore soit obligé de justifier son origine réelle. Enfin, afin d'encourager la production hexagonale, Yves Jégo suggère la mise en place d'un crédit d'impôt production, sur le modèle du crédit impôt recherche.
blandineModératrice
Re: Les arnaques au :Made in France se multiplient
Des maillots de corps "dessiné en France, cousu à Hong Kong"... ça me fait rire (mais pas tant que ça !)...
Des tomates aussi 'tomates italiennes" dont je pense qu'elles viennent de Chine aussi. C'est la race de tomates qui est Italienne mais elle peut pousser de partout...
En fait, comme pour la bouffe, pas facile en fait de savoir exactement d'où ça vient ! "Abattu en France, " ça peut avoir été acheté en Roumanie ! Il y a tellement de façons de détourner la loi et de jouer sur les mots !
Des tomates aussi 'tomates italiennes" dont je pense qu'elles viennent de Chine aussi. C'est la race de tomates qui est Italienne mais elle peut pousser de partout...
En fait, comme pour la bouffe, pas facile en fait de savoir exactement d'où ça vient ! "Abattu en France, " ça peut avoir été acheté en Roumanie ! Il y a tellement de façons de détourner la loi et de jouer sur les mots !
giroletteMembre de BREZOLAND
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